INSPIRATION,  Mes Ecrits

Bilan créatif août 2020

Chère Harmonie,

J’avoue que je suis assez réticente à l’idée d’écrire ce bilan créatif. On ne peut pas dire que j’ai été très active créativement parlant durant le mois qui vient de s’écouler. Pour autant, j’ai quand même avancé sur deux-trois choses. Alors, c’est parti pour un résumé rapide d’août 2020.

Des essais de couverture jusqu’au choix définitif

Pour commencer, je vous avais demandé ici sur le blog et sur les réseaux sociaux vos avis concernant mes 3 essais de couverture. Après les avoir assimilés, j’ai donc fait 3 nouveaux essais en tenant compte de vos remarques judicieuses. Cela a donné ces 3 versions : 

Je me suis empressée de vous les soumettre à nouveau. J’ai eu quelques remarques qui m’ont un peu refroidit sur le fait qu’aucune de ses couvertures ne convenaient car elles faisaient « faire-part ». J’avoue que ça m’a un peu blessée sur le moment, car si c’est vrai qu’elles ne sont pas parfaites et que ce n’est pas ce que j’avais en tête initialement, elles transmettent quelque chose de fort à mon sens. J’ai réalisé alors que c’était plutôt une bonne chose qu’elles fassent faire-part. En effet, cette nouvelle est ma façon d’annoncer, de raconter mes trois bébés non-nés.

Ainsi, j’ai pris le temps de laisser infuser et je suis retournée voir vos avis et une grande majorité d’entre vous a choisi celle du milieu qui j’avoue était aussi ma préférée au fond. Bien sûr, elle est susceptible de changer encore un peu, mais la couverture de ma nouvelle ressemblerait à celle-ci : 

Alors, qu’est ce qu’elle vous évoque ?

Des corrections à faire et des révélations à intégrer

S’il y a quelque chose qui a un peu bloqué mon avancée dans la préparation de la sortie de ma nouvelle, c’est bien l’attente (insoutenable) des 2 derniers retours de mes bêtas-lecteurs. Peu importe que le délai d’attente soit long ou pas, attendre l’avis de ses lecteurs est toujours un moment difficile. On est partagé entre la hâte d’avoir leurs retours et l’appréhension de ceux-ci. 

Et pour des retours, ces deux derniers ont été assez bouleversant. Ils ont en effet soulevé de nombreux points à retravailler, mais surtout ça a été une révélation. Moi qui pensais avoir débusqué tous les impacts de mes trois arrêts naturels de grossesse, une proposition d’une de mes lectrices m’a profondément chamboulé. J’ai découvert une autre profonde blessure dans mon cœur. Il m’a fallu plusieurs jours et un sacré torrent de larmes pour l’intégrer.

Depuis, je réfléchis à la façon d’intégrer cette nouvelle « notion » mais aussi toutes les corrections / améliorations qui suite aux avis de mes chers lecteurs me paraissent indispensables. Je ne suis pas encore au bout de mes peines pour y parvenir, mais j’avance petit à petit. J’espère arriver à sortir encore ma nouvelle pour octobre, car le 15 octobre est la journée du deuil périnatal, mais il ne me reste que peu de temps donc on verra si j’arrive à tenir ce délai ou non. Suite au prochain bilan créatif ! 

Un résumé à la hauteur du message de la nouvelle

Depuis quelques jours, j’essaye d’améliorer le résumé de ma nouvelle. C’est un exercice très difficile (surtout pour moi qui ne sait pas faire succinct) de résumé une histoire sans trop en dire, mais en donnant envie d’aller la lire. Je teste en ce moment plusieurs possibilités. Je vous en propose deux versions ici pour prendre vos avis, peut-être que cela m’aidera à avancer sur ce point délicat : 

Version 1 :

Il est rare que tout se passe comme on l’avait imaginé, n’est-ce pas ? Pourtant quand le pire se produit, tout s’effondre autour de nous. Alors imaginez quand cela touche un événement aussi intime qu’une grossesse, c’est la chute entre incompréhension, manque d’accompagnement, déni et souffrance. Perdre un enfant, même à quelques semaines de grossesse, dévaste la vie des futurs parents qui ne peuvent même plus se définir ainsi. Il leur faut désormais affronter une épreuve très étrange car taboue : le deuil périnatal. Il ouvre une autre dimension, dans laquelle la tristesse ne disparaît jamais complètement et où l’ignorance des autres les plonge dans une grande solitude. 

Comment faire le deuil de ce qui aurait pu être, quand on ne peut souvent pas l’évoquer ? Comment aller de l’avant et accepter ses ressentis quand l’importance et l’impact de cette épreuve sont minimisés par le reste du monde ? Comment continuer avec la crainte que cela se reproduise ? Comment vivre avec cet indicible chagrin ? 

Version 2 :

Ça n’arrive pas qu’aux autres… Cela aurait pu être l’autre titre de cette nouvelle. Comment pourrait-on imaginer que l’impensable va se produire ? Et pourtant, quand tu apprends que l’enfant que tu portais ne vit plus, on attend de toi que tu continues comme si de rien n’était. Cette épreuve taboue, intime, violente et incompréhensible porte le nom de deuil périnatal. Quelle que soit la durée de la grossesse, il faut dire au revoir. S’ouvre alors une autre dimension, où l’incompréhension, la douleur physique et psychique se heurtent à l’ignorance et le silence. 

Comment faire le deuil de ce qui aurait pu être, quand on ne peut souvent pas l’évoquer ? Comment aller de l’avant et accepter ses ressentis quand l’importance et l’impact de cette épreuve sont minimisés par le reste du monde ? Comment continuer avec la crainte que cela se reproduise ? Comment vivre avec cet indicible chagrin qui ne disparaîtra sans doute jamais complètement ? 

Qu’en pensez-vous ?

Et maintenant ?

Maintenant, je dois me sortir les doigts du cul et finir de corriger et améliorer ma nouvelle. Pour enchaîner sur toutes les étapes nécessaires à sa publication pour le mois d’octobre ! J’y crois et vous ?

Ellega

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