SIMPLICITE / NATUREL,  SPIRITUALITE

Et si le corps pouvait se régénérer ?

Chère Harmonie,

Est-ce que je t’ai déjà parlé des pouvoirs extraordinaires du corps (Non, je ne fais pas référence à l’émission, même si ça pourrait, tu sais, l’émission avec Adriana Karembeu et l’autre toubib… Bref !) ? Un peu, il me semble, en filigrane dans mes lettres. Tu sais donc que mon corps et moi, on n’a pas toujours eu et on n’a pas toujours une relation hyper harmonieuse (lien) justement, mais j’apprends peu à peu à comprendre qu’il n’est pas mon ennemi bien au contraire. La formation @ritesdefemmes, que je suis depuis janvier, m’y aide beaucoup (je t’en reparlerais quand je l’aurais achevé, c’est un bijou.).

Or, dans ma quête de reconnexion avec mon enveloppe charnelle, le jeûne était une pratique qui m’intriguait.

Mais qu’est ce que le jeûne ?

Attention, je ne suis pas une professionnelle du jeûne, ni un médecin, je vous fais part ici de ce que j’ai compris et ce n’est pas à prendre pour la vérité.

Le jeûne est tout simplement le fait de ne pas manger pendant un temps plus ou moins. On peut jeûner de 1 journée jusqu’à 40 jours (en théorie, personnellement, je ne pense pas avoir assez de réserve pour tenir 40 jours). Pour entrer en jeûne, on commence une descente alimentaire (en éliminant progressivement certains types d’aliments pour au final ne manger que des fruits et légumes le dernier jour avant le jeûne) pendant une semaine. 

Au début du jeûne, il est préférable de pratiquer un lavement soit mécanique soit par ingestion d’un liquide permettant de faire chasse-d’eau, et cela, afin de vider le système digestif. Cela évite notamment les douleurs abdominales dû à des matières stagnantes. 

Durant le jeûne, on boit à volonté et suffisamment de boissons qui ne contiennent ni sucre ni excitant, en gros des infusions et de l’eau. Dans certains jeûnes, c’est tout, dans d’autres plus souples, on peut boire un jus de légumes par jour le matin et du bouillon de légumes (juste l’eau du bouillon sans sel) à volonté. 

L’idée est pour faire cours à la fois de mettre le système digestif au repos pour que le corps ait l’énergie de se régénérer, mais aussi de se détoxiner. L’énergie dédiée habituellement à la digestion peut être utilisée pour cela. En effet, après épuisé, les réserves du sucre du sang, le corps va s’attaquer aux muscles pour les retransformer en glucide essentiellement au fonctionnement du corps, puis il va passer aux graisses (car l’alimentation par les muscles n’est pas la meilleure idée qui soit sur le long terme) et en déstockant les graisses, les toxines qui s’y sont accumulées (et globalement tous les autres toxines présentes dans le corps) vont être libérées et nettoyées. Ainsi, le foie va être très actif pendant une période de jeûne d’où l’importance de boire beaucoup pour éliminer ses toxines au fur et à mesure de leur traitement par le foie. 

Au terme du jeûne, la reprise alimentaire doit se faire progressivement en réintroduisant peu à peu les aliments.

Les témoignages

Vous ne trouvez pas ça dingue ? Moi, ça me paraissait fou et presque magique. Mais je me disais que ça devait être épuisant et difficile voir douloureux. J’étais donc fascinée que les récits de jeûner décrive une expérience extrêmement positive, et non, affreuse. Ainsi, ils ne mangeaient pas pendant des jours et au lieu d’en sortir affaibli, les pratiquants retrouvaient au contraire la santé à la fois physique et mentale. Le jeûne semblait être une pratique miraculeuse débouchant sur des améliorations et des prises de conscience dans tous les domaines. Si vous en avez déjà entendu parler, j’enfonce sûrement des portes ouvertes, mais au cas où et si le sujet vous intéresse, voici un reportage et un témoignage qui m’ont donné envie d’expérimenter :

J’ai lu aussi beaucoup de témoignages écrits que je ne saurais pas vous retrouver aujourd’hui. Tous m’ont interpellé et donné envie d’expérimenter. Dans ces récits, il était beaucoup question d’impact émotionnel, psychique voir spirituel. Certains évoquaient des déclics, des prises de conscience comme si en arrêtant de manger, ça ne nettoyait pas seulement les toxines, mais aussi des croyances inutiles ou des émotions bloquées.

D’ailleurs quels sont les bienfaits du jeûne ?

Voici une petite liste non exhaustive:

  • Mise au repos du système digestif
  • Détoxination de l’ensemble du corps et donc des effets sur la peau, les cheveux, les ongles…
  • Diminution des inflammations et donc des douleurs et maladies inflammatoires
  • Amélioration du système cardio-vasculaire
  • Régénération de l’ensemble du corps
  • Meilleurs humeurs : sérénité, calme….
  • Des études prouvent même que le jeûne permet de détruire les cellules tumorales

Alors je me lance ?

Jeûner seul, en groupe, chez soi ou non ?

Malgré tous ces effets qui me laissaient rêveuses, je ne me voyais pas, pour autant, faire un jeûne toute seule (et je le déconseille !), alors j’ai cherché où je pourrais le faire de façon encadrée. Tout ce que je trouvais était des séjours de jeûne et randonnée ou jeûne et yoga, et même si le concept me plaisait, les prix étaient malheureusement pour moi rédhibitoire. D’autant plus que cela signifiait prendre une semaine, voir plus, sur mes congés. 

Si encore mon chéri aurait été tenté par l’expérience, cela aurait été une possibilité, mais ce n’était pas le cas. Des fois, je crois qu’il se demande ce qui peut bien me passer par la tête, mais au final, il finit par me suivre, je lui montre la voie et souvent, il l’emprunte un peu plus tard.

Mais trêve de digression… Il existe donc plein de façon de jeûner. Jeûner seul chez moi me paraissait bien trop risqué et impossible avec de la nourriture disponible partout autour de moi et une personne à côté de moi qui mange. Et le jeûne en groupe en retraite et encadrée pas dans mes moyens… Je me retrouvais donc au point de départ. 

Malgré ses difficultés, le sujet ne me quittait jamais longtemps

Je n’étais à priori pas prête d’essayer et pourtant régulièrement le sujet du jeûne revenait sur le tapis. J’entendais un nouveau témoignage, je voyais passer une énième retraite de jeûneurs. Il y a quelques mois, une naturopathe me parla de système digestif complètement encombré et de pollution de mes organes reproducteurs par les toxines émises par mes organes digestifs. Elle mit pour la première fois le doigt sur quelque chose dont je n’avais pas vraiment conscience. Je savais que je ne digérais pas les produits laitiers par exemple, j’avais régulièrement mal au ventre, mes selles (oui, je vous parle de mes selles et alors ?) étaient incompréhensibles. Et si tout cela causait mes fausses-couches ? Je tentais alors de suivre ses propositions, mais ne remarquait aucun changement notable… Je finis par laisser tomber par dépit.

Quelques semaines plus tard, j’écoutai un témoignage où la jeûneuse confiait avoir un déclic sur son désir de maternité. Finalement, elle était bien sans enfant, ce désir n’était finalement pas vraiment le sien.

L’envie de tester se faisait donc de plus en plus forte. Je trouvais toujours des excuses. La peur me retenait. Plus le temps passait, plus je me rendais compte de mes problèmes digestifs. Plus j’avançais dans la formation @ritesdefemmes, plus l’imbrication entre corps, émotions, système nerveux, organes sexuels, glandes endocrines, fluides du corps, système digestif faisaient sens dans mon esprit. Je ressentais de plus en plus un besoin profond, un appel du corps à nettoyer. Après tout, si les Manchots le font, pourquoi pas moi ? 

Une opportunité à saisir

Il ne me manquait que l’opportunité pour dépasser ma peur, sortir de ma zone de confort. En gros, je devais laisser mes croyances limitantes, les :

  • « tu n’en es pas capable »
  • «  tu n’y arriveras jamais »,
  • « ça sera beaucoup trop dur pour toi »
  • « et puis au fond ça servira à quoi ? ».

Cette opportunité arriva au début du confinement. Une naturopathe Anne-Flore Laurec que je suis sur son compte @powerfulbelly. Elle y parle de féminin, de fertilité et de naturopathie (3 raisons pour lesquelles je la suis sur les réseaux). Durant ce confinement (le fameux, d’ailleurs, je vous disais ce qu’il m’a appris ici) proposé des suivi de jeûne à domicile à tarif réduit.

Je ne dis pas que je n’ai pas hésité, j’ai même loupé la première session. En effet, j’ai tergiversé trop longtemps. J’ai finalement sauté le pas pour la deuxième session avec la frousse quand même. Cette expérience m’a appris beaucoup de choses, peut-être pas celle auxquelles je m’attendais, mais c’est peut-être encore mieux. Je vous en parle dans la prochaine lettre. Si vous avez des questions, n’hésitez pas à me les poser, j’y répondrais dans cet article.

Et vous, est-ce que le jeûne vous tente ? Et pourquoi ? Est-ce que vous en avez déjà fait ? Quelles expériences corporelles un peu « folle » avez-vous tenté ?

Ellega

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