Mariage – Le récit de notre mariage partie Auvergne – Les préparatifs – Chapitre neuf
Chère Harmonie,
Nous en arrivons tout doucement au dénouement (ou presque). La fin d’une année de réflexion, préparation, prises de tête, fous-rire et moments de joie comme de larmes. Nous partons donc en Auvergne pour célébrer notre union avec la douce présence de nos familles et amis.
Au cours des précédents articles, je vous ai évoqué tous les éléments (du moins, je l’espère.) que nous avons réalisés en amont de cette journée. Mais pour le jour J, il fallait enfin mettre tout cela en place. Nous commencerons donc par un voyage suivi de cette étape cruciale qui fut la prise de possession des lieux et les préparatifs.
Pour cette lettre, Harmonie, après plusieurs essais de structure, je vais tenter un genre de journal de bord, mais part thème ? Mais qu’est-ce que c’est que cela ? Eh bien, je vais te raconter les préparatifs par thème à l’intérieur desquels je détaillerais ce qu’on a fait de façon chronologique. Ce n’est pas clair ? T’inquiètes pour moi non plus, on va voir ce que ça donne !
Le voyage
Départ en fanfare !
Vendredi 30 août 2019, 6 h 00
Nous avons loupé notre réveil ! Nous nous sommes donc réveillés en catastrophe à 6 heures. Soit à l’heure où nous voulions partir. Nous nous sommes donc habillés et préparés en quelques minutes. On a fini de charger les trucs frais et nos valises que nous n’avions pas pu faire la veille. Nous nous sommes félicités d’avoir pensé à faire le plein la veille.
On devait partir à deux voitures en même temps. Nous dans notre petit fourgon et mes parents et ma sœur dans notre voiture. Mes beaux-parents et le frère de Sébastien avec les grands-parents devaient eux nous rejoindre un peu plus tard, le temps de fermer la maison.
Vendredi 30 août 2019, 6 h 30
Finalement, nous sommes partis en tête pour ne pas arriver trop tard au Châteaux de Bois Rigaud. Mes parents et ma sœur n’étaient pas tout à fait prêts non plus. Nous devions donc arriver sur place sur les coups de 10 h 30.
Vendredi 30 août 2019, 9 h 00
Nous avons tracé sans pause et sur le chemin, mes parents nous ont appris qu’ils s’étaient trompés de route (décidément l’orientation dans ma famille ce n’est pas facile haha!) et qu’ils n’arriveraient que vers 12 h. Nous avons donc appelé nos officiants (Laurent et Laurence) pour qu’ils nous rejoignent sur place à 10 h 30 afin qu’on ne soit pas seuls pour l’état des lieux d’entrée.
Vendredi 30 août 2019, 10 h 15
En arrivant aux abords d’Usson, nous nous sommes arrêtées à 3 reprises aux intersections pour installer nos magnifiques pancartes pour diriger nos invités. Cela nous a valu quelques piqûres d’ortie au passage.
Vendredi 30 août 2019, 10 h 30
Finalement, nous ne sommes arrivés sur place pas trop en retard. Catherine notre traiteur était déjà là à compter de la vaisselle. Nous avons eu l’occasion de discuter un peu avec elle, le temps que François Livet, le gérant du lieu, fasse des copies des documents à remplir pour la remise des clefs. On était plutôt anxieux. Et je vais vous dire pourquoi…
Petite information de contexte
En effet, ce dont je ne vous ai pas parlé en amont, c’est que 10 jours avant la date du mariage, Faustine Montel, la responsable du lieu nous avait envoyé un mail.
Dans ce courriel, elle nous disait qu’il y avait eu des nuisances sonores lors de dernier mariage où les mariés avaient tout organisé en extérieur. Elle nous indiquait donc qu’il serait préférable que nous nous installions dans la salle pour au moins la partie soirée dansante pour éviter tout débordement. Sur le fond, on pourrait penser que ce n’était rien de grave sauf que….
Il était convenu depuis le départ que si le temps le permettrait nous ferions tout en extérieur puisque c’est ainsi qu’elle nous avait vendu la prestation de location. Je lui ai donc rappelé ce fait, mais que nous serions bien évidemment vigilant sur le bruit. Je lui précisais également que nous ne pouvions pas nous rapatrier dans la salle pour la soirée dansante car tout simplement notre contrat avec le DJ ne prévoyait pas qu’il installe son matériel à deux endroits et que nous avions d’ailleurs prévu de commencer la soirée dansante avant le repas. Faustine Montel nous avait donc répondu qu’il faudrait donc que l’on soit particulièrement vigilant sur le bruit et qu’elle nous tenait juste à nous informer par ce mail qu’en cas de plainte, nous devrions gérer ça avec les gendarmes.
En toute honnêteté, nous n’avions pas particulièrement apprécié cette façon de faire… Demander à ses clients de changer tout leur plan à quelques jours du mariage, ce n’est pas correct de base et surtout elle reportait le problème de nuisance sonore sur le client. C’était trop facile de faire cela sachant que lors des visites sur place, nous avions clairement posé la question de ce problème possible, et elle nous avait assuré que le bruit n’était pas un problème justement car les premières habitations étaient très éloignées et qu’il n’y avait donc AUCUNE restriction d’horaire. À 10 jours du mariage revenir sur ça signifiait bien qu’elle ne s’était pas renseigné et assuré par rapport à cette question alors même qu’elle proposait ce bien pour ce type de location….
Nous avions décidé de ne pas nous formaliser de cette façon de faire et de ne pas réagir au quart de tour à ce sujet, mais nous sentions bien que lors de la remise des clefs, la question reviendrait sur le tapis.
Les préparatifs en Auvergne
La remise des clefs
Vendredi 30 août 2019, 10 h 30 toujours
Alors que François Livet, le gérant, s’occupait de rassembler ses papiers, Catherine nous faisait le point sur la livraison de vaisselle. À ce moment-là, elle nous a laissé entendre qu’il y avait un changement de dernière minute quand même lié à un souci par rapport au bruit. Nous lui avons demandé lequel, et elle a été surprise qu’on ne soit pas au courant et nous a indiqué que François allait nous expliquer. Je me suis immédiatement tendue.
Vendredi 30 août 2019, vers 11 h 00
Un peu avant 11 h (heureusement que nous n’étions pas arrivé à l’heure du coup), il s’est enfin occupé de nous et là, il nous a dit :
» Je pense que vous avez lu mon mail, on est donc au clair concernant la problématique des nuisances sonores, j’ai donc un papier à vous faire signer dans lequel vous vous engagez à respecter le voisinage et à faire la soirée dansante dans la salle. »
Là, on a été choqué, on se doutait qu’on aurait droit à un laïus sur les nuisances sonores, mais là… On ne s’attendait pas à ça, et puis envoyer un mail à 2 jours du mariage pour nous faire changer toute notre organisation, c’est un peu (pour ne pas dire carrément) léger…
Il s’avérait que le mardi, je lui avais envoyé un mail pour lui confirmer qu’on arriverait sur place vers 10 h comme convenu depuis des mois. Je n’attendais pas de réponse à ce mail, et je n’ai pas eu le temps de les consulter les jours suivants au vu de nos préparatifs. Or, il y avait répondu en disant :
« J’en profite simplement pour vous confirmer, suite au mail de Faustine, que nous avons eu récemment d’importants problèmes de nuisances sonores, qui nous obligent à prendre des dispositions pour le maintien de notre activité, telles que l’obligation d’installer la sono dans les salles de réception en veillant à garder les portes fermées.Je devrai donc vous faire signer, lors de l’état des lieux d’entrée, un engagement à respecter la tranquillité des riverains et à limiter la musique extérieure a la durée du cocktail et du dîner, avec un niveau sonore raisonnable (musique d’ambiance).
En outre, je vous précise que lors des derniers mariages, les traiteurs avaient installé le café dans la salle de réception du bas afin de déplacer les convives jusqu’à la soirée, et que tout s’est parfaitement déroulé. Les mariés étaient en fait ravis de cette organisation, puisque les nuits commencent à sérieusement rafraîchir et que la fête a ainsi pu durer plus tard qu’ils ne le pensaient.
Avec nos excuses pour ce point indépendant de notre volonté, mais la pérennité de notre activité en dépend. »
Il nous a donc ré-expliqué en substances ce que contenait ce message. Nous lui avons donc indiqué la même chose que nous avions répondu à sa responsable (qui du coup nous avait dit qu’on devait gérer le bruit.). À savoir que nous ne pouvions pas faire cela au vu du contrat avec notre DJ signé depuis plus de 9 mois. Il nous a alors informé qu’en effet depuis le mail de sa responsable, la situation s’était davantage tendue avec les riverains. Une pétition avait été signée et si de nouvelles nuisances sonores se produisaient, ils risquaient de devoir stopper l’organisation de mariage
Mon chéri était très énervé (moi aussi) et lui a dit sans passer par quatre chemin le fond de sa pensée à savoir qu’on nous avait vendu un lieu dont on pouvait disposer comme on le souhaitait (notamment faire tout en extérieur) et qu’il n’était pas question de nous faire changer toute notre organisation la veille de notre mariage. En effet, il faisait plus de 35 degré et il était hors de question qu’on fasse tout en intérieur. J’ai ajouté que c’était un peu fort de café de nous faire payer à nous leur mauvaise gestion avec les précédents mariés et leur manque de sérieux sur ce point qu’il aurait dû vérifier en amont.
Il resta néanmoins sur ses positions à savoir qu’on avait une salle à disposition pour ça et que pour les précédents mariages ça s’était très bien passé… Facile ! Vraiment, c’était dur à avaler, nous avions choisi ce lieu justement, car on pouvait tout faire en extérieur… On avait choisi de mettre plus d’argent dans notre location de lieu justement à cause de cette possibilité et on nous l’ôtait comme ça la veille de notre mariage sans nous proposer aucune compensation…
Même si je bouillais de l’intérieur, je voyais bien qu’on était dans une impasse. Pouvait-on refuser de signer ce document et récupérer les clefs quand même (sachant qu’on avait tout payer) ? J’en avais aucune idée et je ne préférais pas tenter le diable. On était pied et poing lié, on avait aucune solution de repli.
Même si la situation était intolérable à notre sens, j’ai décidé de mettre de l’eau dans mon vin. J’ai dit que je comprenais leur problème et que nous ne voulions évidemment pas déranger le voisinage, qu’on aurait de toute façon fait attention, mais que nous n’avions pas de solution pour respecter leur demande. À moins de 24 h du mariage, c’était impossible de tout ré-imaginer quelque chose qu’on a réfléchi pendant plus d’un an. J’ai donc énuméré les problématiques :
- Notre contrat avec le DJ comprenait un seul matériel de sono à installer à l’endroit où la soirée complète se déroulerait. Donc cela signifiait que s’il l’installait dans la salle, nous n’aurions pas de musique d’ambiance sous la tente et qu’on ne pourrait pas faire les animations prévues pendant le repas.
- Que nous avions prévu de danser tout au long de la soirée et de faire notre ouverture de bal avant de commencer à manger, que ça remettait donc en question toute notre organisation de soirée.
- Et enfin que nous n’avions prévue de la décoration que pour décorer soit la tente soit la salle, mais en aucun cas les deux espaces. Sans compter le temps supplémentaire qu’il nous faudrait pour décorer deux espaces, temps qu’on ne passerait pas à jouir du lieu comme convenu.
Il s’est alors engagé oralement à se charger de :
- trouver une solution avec le DJ sans surcoût pour nous pour qu’on puisse faire des animations et l’ouverture de bal en extérieur et le reste dans la salle.
- s’occuper de mettre en place une décoration harmonieuse dans la salle avec les meubles et autres choses qu’ils avaient sur place pour qu’on n’ait pas à s’en charger.
En d’autres termes, il s’est engagé à ce changement ne change rien pour nous (ou le minimum).
Nous avons donc décidé de lui faire confiance. Mais pour tout vous avouer en réalité, nous n’avions pas le choix….
Les préparatifs commençaient mal. La tension et le stress étaient montés d’un cran. Je commençais à avoir du mal à le trouver sympathique et arrangeant alors que jusqu’ici, nous n’avions eu justement aucun souci avec lui au contraire et on se disait qu’on avait de la chance d’être tombé sur un lieu comme cela. Je commençais à avoir du mal à le trouver sympathique et arrangeant alors que jusqu’ici, nous n’avions eu justement aucun souci avec lui au contraire et on se disait qu’on avait de la chance d’être tombé sur un lieu comme cela. Nous avons trouvé ça vraiment mal venue de faire cette réflexion à ce moment-là, car :
- nous avions demandé gentiment si c’était possible pour la bière, rien ne l’y obligeait sinon on se serait arrangé différemment
- et concernant l’heure d’arrivée notre contrat de location ne stipulait pas d’heure d’arrivée et de départ. De plus, ça avait été convenu avant même qu’on signe le contrat que nous arriverions le matin, il ne nous faisait donc aucune fleur comme il le prétendait à cet instant.
Bref, on l’avait plutôt mauvaise, mais on a pris sur nous pour ne pas envenimer les choses.
Vendredi 30 août 2019, vers 11 h 30
Nous avons donc commencé l’état des lieux. Nous avons débuté par la salle justement pour discuter de comment on voulait faire. Il a convenu qu’il fallait mettre quelques tables et chaises pour s’asseoir. Il a indiqué qu’il avait des choses en formica type bistrot que ça irait très bien. On a demandé à faire déplacer le bar pour laisser une place pour mettre une table de buffet avec un nappage pour le café convenu avec Catherine. Soi-disant tout était possible et il n’y avait aucun problème, ça serait fait et « ne vous inquiétez pas, ça sera très joli, les précédents mariés ont adoré ».
Vendredi 30 août 2019, un peu avant midi
Nous avons ensuite enchaîné avec le reste, dortoir, château, tente, piscine… À ce moment-là, j’aurais dû noter des phrases comme « il faut encore que je nettoie la piscine » ou « il reste quelques bottes de paille défaites du précédent mariage, mais bon c’est pas gênant » par exemple. Seulement, j’étais tellement en train de réfléchir à comment on allait revoir tout ça que je n’y aie pas pris garde. En réalité, j’avais hâte que ces formalités soient terminées car le temps filait. Il était déjà plus de midi et nous n’avions encore rien fait.
Le temps de finir le tour, mes parents sont arrivés également et nous avons demandé à ceux qui étaient déjà présents s’ils pouvaient décharger les voitures dans la cour en nous attendant.
Avant de partir, Catherine nous fit le point sur le repas du soir qu’elle avait installé dans les frigos de la cuisine du gîte. Nous pouvions enfin commencer à tout préparer.
La répartition des chambres pour l’accueil des invités ( durée : environ 45 min, 3 personnes )
Vendredi 30 août 2019, entre 12 h et 13 h
L’une des premières choses que j’ai déléguée une fois l’état des lieux terminés, c’est la mise en place des petites feuilles avec les noms des invités à répartir sur les portes des chambres et dortoirs. Ma sœur et une cousine s’en sont chargées à l’aide d’un plan que j’avais fait.
C’était la première étape d’après moi à faire afin que les personnes qui arrivent puissent trouver leur marque et savoir où s’installer.
Vendredi 30 août 2019 vers 14 h
Dès que j’ai eu un moment, je suis allée revoir la répartition des dortoirs, car ma sœur n’était pas sûre. Et en effet, il n’y avait pas autant de chambres que prévues dans le dortoir. Un des lits se trouvait au milieu du passage. J’ai donc dû inverser quelques pancartes en réalisant cela. Il fallait que ce soit la personne la moins pudique qui soit à cet endroit-là. Mais je me suis assuré aussi d’éloigner des ex.
Ces photos ne datent pas du jour du mariage mais de notre visite en main, mais cela vous donne une idée !
Mise en place des tables et chaises sous la tente (durée : un peu plus d’1 h à une dizaine de personnes)
Vendredi 30 août 2019, entre 12 h et 13 h 30
En parallèle, je montrais aux hommes présents ce que je voulais pour l’installation des différents tables et chaises. À la fois pour le buffet, le repas et le cocktail sous la tente.
Les hommes se sont donc chargés de tout sortir, de déplier table et chaises. Puis tous ensemble nous avons réparti les tables, mis les nappes sur les tables. Puis les chaises autour des tables en fonction du plan de table. Il fallait ensuite mettre les coussins de chaise sur chacune d’elle.
Répartition des cartons ( durée : 30 min, 4 personnes, moi et 3/4 personnes)
Vendredi 30 août 2019, début d’après-midi
Pendant que les coussins étaient mis en place, je faisais répartir la plus grande partie des cartons en fonction de leur usage aux différents endroits du château. Mon père et un oncle se chargeaient du rangement du vin dans le local technique et de l’installation de la tireuse à bière.
Pause déjeuner (pour une bonne vingtaine de personnes arrivées au compte-goutte)
Vendredi 30 août 2019, aux alentours de 13h30
Je décrétais qu’il était temps de prendre une pause déjeuner. Nous voulions attendre mes beaux-parents, mais nous venions d’apprendre que la voiture du grand-père conduit par le frère de Sébastien était en panne. Ils étaient donc ensemble et n’arriveraient pas avant 14 h. Dans le même temps, j’apprenais que certains de nos amis arriveraient également plus tard que prévu pour cause de souci sur la route.
Nous avons donc sorti notre repas improvisé à base de :
- tartinades (achetées et amenées par nos officiants),
- pains (récupérée auprès de notre boulangère par ma marraine),
- tomate, haricots verts et mozzarella (ramenés de Charente).
Mes beaux-parents arrivèrent bien énervés alors qu’on finissait de déjeuner. Nous n’eûmes pas l’occasion d’en savoir beaucoup plus sur ce qu’il s’était passé, ni pour les aider à décharger car nos livraisons arrivaient.
Livraisons des jus de fruit et des bottes de paille
Vendredi 30 août 2019, aux alentours de 14 h
Nous avons été interrompus par l’arrivée de Jo avec les bottes de paille. Nous avons rameuté le maximum de monde possible pour l’aider à décharger.
Dans le même temps, Benoît Porteilla arrivait également avec les jus de fruit et les sirops (et le pommier cf. article). Tout le monde fut une nouvelle fois réquisitionné pour l’aider à décharger et à tout mettre dans le local technique avec le vin.
Mise en place de la décoration en plusieurs groupes
Sous la tente (durée : 3 h environ, 10 personnes environ)
Vendredi 30 août 2019, de 15 h à 18 h environ
Sous la tente, ma maman prit la situation en main, car on en arrivait à son domaine. La plupart des gens attendus pour l’après-midi étaient arrivés, nous étions donc presque quarante personnes.
Tout d’abord, il y eut un atelier décoration de chaise auquel je ne pris pas part.
Par la suite, ma belle-mère s’occupa de démêler les attrapes-rêves. Pendant ce temps, j’ouvrais les cartons contenant les éléments de décoration à répartir sur les différentes tables et une fois une table faite, chacun reproduit sur les autres tables.
Sur chaque table, il fallait mettre :
- 2 bougeoirs en laiton
- Un bougeoir en verre
- 1 support octogonal à bougie en bois
- 2 pots à moutardes
- 1 rondin de bois en centre de table
- 2 pots d’apothicaire
- 1 parfait
- Un soliflore en verre
- Une pochette et son taille crayon
- 1 paquet de livre noués
- Un crayon à papier gravé
- 1 carnet de note
- Des cailloux décorés avec des mandalas
Alors que je m’occupais d’autres choses, les attrapes rêves furent installés. Je fis ma chieuse, car ils avaient oublié de m’en laisser d’eux pour la cérémonie laïque. On décida de décrocher les deux plus simples à récupérer le lendemain.
Entre temps, je reçus un coup de téléphone du DJ m’informant que le gérant du lieu l’avait appelé, mais qu’il n’avait pas de solution satisfaisante à nous proposer, car son matériel portable pour la cérémonie laïque ne serait pas suffisant pour mettre de la musique d’ambiance et faire l’ouverture de bal. Il ne savait pas quoi faire. Le gérant arriva à ce moment-là et je manquais de pleurer, il assura qu’il reverrait cela le lendemain, mais qu’une solution serait trouvée. Sur le coup, je ne réalisai pas qu’il ne s’était toujours pas occupé de la salle.
Vendredi 30 août 2019, vers 19 h 00 environ
Ma mère, avec quelques autres personnes, s’occupa de mettre en place la table avec le livre d’or.
Le parc (durée : 3 h, une dizaine de personnes)
Vendredi 30 août 2019, de 15 h à 19 h environ
Pendant l’atelier chaise, nous fîmes le point avec d’autres personnes sur la répartition des jeux extérieurs. Ils s’en occupèrent et installèrent également les parasols présents autour de la piscine au niveau des différents îlots de jeux.
On enchaîna de notre côté, Sébastien, moi et son grand-père maternel par l’installation des pancartes en bois un peu partout sur le terrain. Je disposai les pancartes aux différents endroits et eux les fixer sur des piquets ou avec de la corde.
Une fois, cela finit, Sébastien partis avec les hommes présents du côté de la cérémonie laïque pour installer les bottes de paille pour faire les bancs et l’autel conformément à mes instructions sommaires. De mon côté, je rejoignais l’atelier tente pendant ce temps.
Il y eu un atelier composition dans les paniers en osier chiné avec :
- les plantes séchées maison (blé, lavande et nigelle) et,
- du tulle du mariage d’un oncle et d’une tante
Des manges-debout furent également installés au niveau des îlots de jeux. On les recouvra avec du reste de nappage utilisé pour les centres de table et des coupons de tissu. On répartit également :
- les bottes de pailles restantes,
- les pots à laits,
- et autres seaux chinés dans les îlots de jeux.
Je déléguais également la réalisation de fiche de résultat sur nos « tableaux maisons » pour noter les résultats des jeux.
Autre (durée : 1 h 30, dans les 10 personnes)
Vendredi 30 août 2019, vers 17 h environ
Les filles s’occupèrent aussi de préparer les fontaines à boissons récupérées du mariage de Cindy et Quentin avec :
- les sirops de Benoît,
- des citrons et
- de la menthe.
Vendredi 30 août 2019, vers 20 h environ
Le mari de notre fleuriste est arrivé pour nous livrer les fleurs. En amont, on avait rassemblé tous les contenant possibles et les remplir d’eau pour répartir les bouquets. Il devait en effet récupérer tous les seaux de transport. Quand il arriva, on rassembla à nouveau le maximum de bras pour décharger les fleurs. Nous avons ainsi tout rassembler dans le local technique. On récupéra les contenants sur les tables afin de répartir tout de suite les bouquets qu’on pouvait. Nous aurions ainsi moins de travail le lendemain.
Un peu de détente
À côté des préparatifs, nous avions bien sûr ouvert la piscine. Certains eurent tout de même le temps de :
- se baigner,
- jouer aux jeux d’extérieurs et
- boire quelques bières durant l’après-midi.
Mais c’est surtout en fin de journée à partir de 19 h que chacun a pu se délaisser.
Parenthèse jusqu’au lendemain
Le repas du soir
Vendredi 30 août 2019, vers 21 h
La nuit était en train de tomber et la plupart d’entre nous n’avaient pas pu se poser vraiment. J’expliquais à mes tantes et ceux qui étaient là pour le repas :
- de quoi était composé le repas,
- où se trouvait la vaisselle et on commença à tout sortir.
Le repas était composé de :
- velouté de courgette
- crumble aux noisettes au légumes de saison
- riz au lait
Tout le monde s’installa pour manger. Sébastien et moi nous éclipsâmes pour prendre le temps de se doucher et se reposer un peu.
Un petit moment de repos
Vendredi 30 août 2019, vers 21 h 30
On prit un bain d’eau froide (le premier de ma vie, j’étais en fusion) puis Sébastien redescendit pour manger tandis, je mettais un masque au yaourt sur mes cheveux. Le temps qu’il pose, je me fis un masque pour le visage puis je me lavais les cheveux et fis une nouvelle fois la fameuse routine dont je vous parlais dans la lettre précédente pour avoir des belles boucles.
Une crise familiale
Vendredi 30 août 2019, vers 22 h 30
Je rejoignis tout le monde en bas et pris un petit quart d’heure pour me poser et manger à mon tour. Mais alors que je prenais le temps enfin de discuter un peu, je sentis une tension. Même si je ne vous expliquerais pas de quoi il était question, on a failli se fâcher très fort avec des personnes très proches à cause d’une histoire stupide qui a pris des proportions invraisemblables. Et nous avons dû prendre sur nous malgré des mots très durs et injustifiés à notre égard, mais nous avons réussi à prendre du recul et à désamorcer le conflit.
Veille
Vendredi 30 août 2019, vers minuit
Nous ne sommes montés nous coucher que minuit passé à cause de tout cela et pas du tout serein. Nous avons laissé nos mamans veillaient en attendant les deux couples qui arriveraient au cours de la nuit.
Un sommeil agité
Dans la nuit de vendredi 30 août 2019 au samedi 31 août 2019
Nous avons eu du mal à trouver le sommeil à cause de tous ces imprévus et tensions. Nous aurions certes été stressés de toute façon au vu de la quantité de choses à faire. Mais nous n’avions pas prévu de décorer une salle en plus et de devoir revoir tout le déroulé de notre soirée au dernier moment. C’est à ce moment-là que j’ai appris que la salle n’avait absolument pas été décorée. On a aussi constaté qu’on savait maintenant vraiment à présent sur qui on pouvait compter. Je reviendrais sur cela dans mon bilan. Mais ce genre d’événement est révélateur des personnes en merveilleux comme en moins bien.
Pour être tout à fait honnête si j’ai dormi 3 h, c’est beaucoup ! J’accumulais énormément de fatigue et toutes les méditations du monde ne m’aidèrent pas à trouver le sommeil. Je restai à faire des listes dans ma tête le regard rivé sur le plafond. Au final, je sortis un calepin et un stylo pour noter tout ce qu’il me passait par la tête et m’en débarrasser. Je fis par exemple une liste de personnes à remercier pendant le repas. En effet, je n’avais pas pensé à faire un discours, mais en cet instant, cela me semblait à propos. La tête enfin vide, je fermais les yeux. Je ne dormis pas longtemps car, je fus réveillé quelques temps plus tard par une douleur affreuse dans mes jambes. Elles étaient brûlantes. Gonflées, dures et bouillantes.
Samedi 31 août 2019, vers 6 h 00
Aux lueurs de l’aube, je me suis donc levée pour aller prendre un bain froid. La baignoire de la salle de bain attenante à la chambre où l’on dormait a la taille d’un jacuzzi et se trouve en face d’un immense velux. J’ai donc essayé de me relaxer devant l’image du soleil qui se lève derrière les forêts et les monts d’Auvergne.
En attendant le réveil de mon cher et tendre, je m’installai sur le rebord de fenêtre de notre tour pour regarder le soleil se lever. Dernier moment de calme avant la tempête.
Le petit déjeuner
Samedi 31 août 2019, vers 7 h 30
Nous sommes descendus et avons constaté que ma maman et ma sœur avait tout gérer la veille au soir encore. Elles avaient laissé des petits mots partout afin que les premiers levés trouvent de quoi petit-déjeuner. Tellement prévenantes, je n’y avais pas pensé.
Nous avons mangé un peu puis tout le monde m’a assailli pour savoir ce qu’il restait à faire. J’ai listé les tâches restantes.
Sébastien et les hommes devaient s’occuper de gérer pour la salle.
Les autres devaient s’occuper de mettre en place toutes les compositions florales sur les tables, en extérieur et pour la cérémonie laïque.
Moi, je devais m’occuper de répartir les cadeaux invités et les mandalas du plan de table, car c’était quelque chose que seule moi pouvait faire.
Les dernières préparatifs du samedi
Les tables (durée : 2 à 3 h, une dizaine de personnes)
Samedi 31 août 2019, de 8 h 30 à 11 h 30
Voici la liste des choses qu’il restait à faire :
- plantage de clou pour les bougeoir en bois,
- mise en place des bougies,
- répartition des fleurs dans les différents contenants et retouche de certains bouquets un peu trop grand,
- Mise en place des mandalas et des cartons de tables avec le défi photo dessus,
- Mise en place des cadeaux invités et
- Répartition de la vaisselle.
Vous la voyez, notre fatigue ?
La salle (durée : 2 à 3 h, une dizaine de personnes)
Samedi 31 août 2019, de 9 h 30 à 12 h 00
François, le gérant, a débarqué la bouche en cœur (elle est où la communication non violente, là, Harmonie ? Ok je la perds souvent !) vers 9 h environ. J’avoue ! Je lui ai sauté sur le poil sans lui demander comment il allait. En même temps, je n’avais pas le temps et je lui ai demandé de nous fournir en papier toilette. Il est tout de suite monté sur ses grands chevaux en disant qu’il n’allait pas faire le tour des toilettes toutes les heures pour vérifier qu’il en restait… Or, ce n’était pas ce que je demandais. J’ai donc précisé en disant qu’il nous dise où se trouver le stock et qu’on gérerait. Ce qu’il aurait dû faire dès le début, mais bref…
Puis Sébastien est arrivé et on lui a demandé de s’occuper de la salle. On lui a dit qu’on avait réfléchi la veille au soir et qu’on aimerait :
- de quoi asseoir au moins la moitié de nos convives dans la salle du bas où nous danserions et,
- installer des chaises pour tout le monde en haut car ma sœur avait quelques choses à projeter.
Encore une fois, je veux bien admettre qu’on a été plutôt directif dans notre façon de parler… Mais en même temps, il s’était engagé à s’en occuper et n’avait rien fait. Pour autant, il n’avait pas à répondre de la façon dont il l’a fait : » Je ne suis pas votre boy ! JE ne fais rien, c’est VOUS qui faites ! » Voilà la réponse de son engagement à TOUT gérer pour qu’on ait rien à s’occuper qui n’était pas prévu.
Autant vous dire que Sébastien est devenu très agressif en lui rappelant ses engagements. Il a nié avoir dit qu’il s’occuperait de tout. Et même dans ce cas, il nous a dit que de toute façon, c’était impossible pour lui de s’occuper de tout cela seul. Il aurait fallu y penser avant, mais soit… Une nouvelle fois, j’ai essayé d’apaiser les tensions. J’ai dit qu’évidemment, on allait demander de l’aide à toutes les personnes capables de porter les choses. En lui rappelant quand même qu’il s’était engagé à ce que cela nous plaise et à s’en occuper. Ils sont donc partis ensemble s’en charger.
Je n’ai pas assisté à la suite. Je pensais qu’il avait fait ce qu’il fallait, mais j’ai appris ensuite qu’en réalité, il n’a rien fait. En effet, il a juste montré où était les tables et chaises en formica et les autres objets. Ce sont nos amis et cousins avec Sébastien qui ont tout fait et qu’il s’est rapidement éclipsé l’air de rien.
Nous attendons toujours encore des excuses…
Je me suis intéressée à la salle quand tout était fini. J’ai juste demandé à ma maman de rajouter quelques bouquets dans des pots à moutarde sur les tables bistrots.
Je vous mets quelques photos. Alors, c’est vrai que la salle est belle de base, mais ça ne signifiait pas pour autant qu’il ne devait rien faire…
La décoration extérieure (durée : 2 à 3 h, une dizaine de personnes)
Samedi 31 août 2019, de 10 h 30 à 12 h 30
Pour la décoration extérieur, il restait à faire la :
- répartition des bouquets restants dans les différents contenants et,
- mise en place de ceux-ci un peu partout dans le parc et au niveau des pancartes en bois, tout en gardant pour la cérémonie laïque.
La cérémonie laïque (durée : 2 à 3 h, une dizaine de personnes)
Samedi 31 août 2019, de 11 h 30 à 13 h 30
Je n’ai pas assisté à cette partie. En effet, je suis montée à 11 h 30 pour se poser un peu et me préparer ensuite. J’avais juste rassemblé tous les éléments que je voulais qu’on utilise pour la décoration de cet endroit. Ils ont (sous les directives de ma maman) :
- mis en place les draps sur les bottes
- préparé, décoré l’autel
- répartis les bouquets et panier en osier de part et d’autres des allées entre les bottes de paille
- Décoré le pupitre et les pancartes
- accroché les attrapes-rêves
- ramené des chaises
- et sans doute d’autres choses….
Le repas/collation d’après-midi
Samedi 31 août 2019, vers 14 h (j’étais en train de me préparer donc je ne sais pas trop)
Catherine est arrivée avec la collation/repas. Il s’agissait de plateaux avec des parts de tarte aussi bonnes les unes que les autres. Malheureusement, personne n’a pensé à les prendre en photo. J’en ai de mon côté mangé pendant ma coiffure.
Les derniers ajustements
Bien sûr, tout n’est jamais parfait. Et arrivée à ce moment-là de l’article, vous devez vous dire, mais mon dieu tout ce travail pour quelques heures à peine. Eh bien oui ! C’est fou, mais c’est ainsi ! C’est pour cela que personnellement, je n’étais pas emballée par le mariage ! C’était beaucoup trop de travail et que je n’étais pas sûr d’en avoir envie… Mais comme pour tout, c’est le temps et l’intention qu’on met dans les choses qui leur donne de la valeur…
Remise en place suite à l’orage
Samedi 31 août 2019, vers 15 h 00
Eh oui, vous lisez bien ! Alors que je me faisais maquiller vers 13 h 30, une pluie d’orage s’est abattue sur le château. Même si ça n’aura duré au final qu’un quart d’heure, ça aura suffit à m’inquiéter au plus au point. Ainsi, alors que tout venait d’être fini, il a fallu redresser tous les pots de fleurs, nettoyer les tables malmenées… Bref, quand on a fini, on recommence. Heureusement, ils avaient eu le temps de mettre à l’abri les draps et les attrapes-rêves. Le chamboule-tout n’a pas eu cette chance….
Déco du buffet
Samedi 31 août 2019, vers 16 h 30
Pour ma maman, rien n’est jamais assez bien ! Ainsi, après s’être préparée, quand elle est revenue vers 16 h après avoir pu souffler quelques minutes à peine, elle a repris. Elle a installé la décoration du buffet (des guirlandes de lierre avec des fleurs séchées). Elle a remis chaque décoration en place sur chaque table, car le vent avait encore dispersé du pollen et quelques parfaits s’était renversé.
Les loupés
Malgré toute notre vigilance et toutes nos préparations, nous avons eu plusieurs loupés sur les préparatifs :
- Nous n’avons pas pensé à mettre de la décoration sur la table de cocktail. J’ai vite demandé à 16 h 00 à Pauline de sortir les verres à champagne.
- Les tasses à café et à thé prévues pour le samedi après-midi n’avaient pas été sorties. Les invités s’étaient donc servies dans la vaisselle du gîte et tout était mélangé.
- La table avec les boissons pour le cocktail n’avait pas de nappe. Personne n’avait pris la peine de sortir les écocups des cartons qui étaient donc posé comme ça sur cette même table… Bref, cette table était moche au possible !
- La table pour le café dans la salle n’avait pas de nappe non plus. Pour le coup, c’était à François, le gérant de s’en charger, mais on attend toujours…
- Nous n’avions prévu aucune décoration pour la table du DJ puisque sa table de mixage était sensée être jolie. On aurait pu improvisé si on avait eu un peu de temps. Sauf qu’on a appris à 16 h qu’il devrait utiliser le matériel du château avec notre propre PC et donc nos propres playlists… La table est donc restée nue et moche. Surtout en contraste avec tout le reste de la décoration. Mais, encore une fois, François était sensé s’occuper de TOUT ! On attend toujours…
En découvrant tout ça, j’ai engueulé la personne qui était à ma portée à savoir mon papa… Le pauvre, il était au mauvais endroit au mauvais moment !
En conclusion,
ce fut sportif, prise de tête, fatiguant, mais ça valait le coup. J’imagine que vous avez pu le constater (enfin, j’espère) sur les photos. J’ai tenté de les répartir au mieux dans cet article et dans les précédents. Mais je ne m’attendais pas à autant de travail.
Heureusement, nous étions nombreux pour préparer, mais c’était sans compter la façon dont nous avons été traité… Encore une fois, je ne voulais pas édulcorer mon propos ! Non, un mariage aussi féerique soit-il au final ne se passe jamais bien du début jusqu’à la fin. Je crois qu’il y a toujours des imprévus, des choses qui ne se passent pas comme on voudrait… Mais on a quand même eu des sacrées déconvenues de notre côté.
Malgré tout, c’était magique d’être tous ensemble ! Merci à tous de nous avoir été d’une aussi précieuse aide ! Je n’aurais jamais les mots pour dire ma gratitude d’avoir une telle famille et de tels amis.
Est-ce que tous les mariages sont aussi compliqués ? À votre avis ! Pensez-vous qu’on a voulu trop en faire ? Je crois bien que oui ! Ha ha ha !
Ellega