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Mariage – Le récit de notre mariage partie Charente – Le mariage civil – Chapitre huit

Chère Harmonie,

On entre désormais dans la partie narration pure et dure. Il ne sera plus question dans les deux prochaines lettres d’explication, ce sera juste un récit de nos noces. Enfin, c’était l’idée, mais en vrai, je n’ai pas pu résister à glisser des analyses quand même. 

Après avoir tout réfléchi, imaginé et rêvé pendant des mois, nous sommes arrivés au moment tant attendu. Ce moment où tout allait enfin (ou déjà) se passer pour de vrai. Je vous préviens, je ne vais pas édulcorer les événements. Car oui, même si c’est sensé être le meilleur moment de nos vies, tout ne se passe jamais comme prévu. Alors oui, il n’y aura pas que des belles choses et des bons sentiments mielleux où tout le monde s’entends parfaitement. Rien n’est tout beau ou tout moche. La vie (et donc le mariage) est tout en nuances.

Le voyage

Comme nous ne faisions rien près de chez nous, nous avons dû commencer par faire des kilomètres. C’était déjà mal parti pour un mariage écologique, mais bon comme je disais rien n’est tout blanc ou tout noir. On fait tous de notre mieux. Le périple pour le mariage débuta donc par un voyage de 800 km. Un expédition nous menant de l’Alsace à la Charente. 

Nous avons fait ce trajet dans une magnifique camionnette, qu’on nous a gentiment prêté (merci Jean-Marc!), pleine à ras-bord. Elle faisait un bruit d’enfer sur l’autoroute, mais c’était drôle. On avait joué à Tétris pour tout caser. Heureusement qu’on avait emmené déjà tout ce qu’on pouvait lors d’un précédent trajet. Et heureusement, aussi qu’on avait laissé quelques cartons à des invités, sinon… Enfin, je te laisse imaginer, Harmonie. 

Il faisait beau sur la route et nous écoutions les playlists de notre mariage. C’était long et pourtant, c’était chouette. Une parenthèse dont on a profité. On savait qu’il s’agissait du dernier moment entre nous avec d’entrer dans la tempête d’événements que nous préparions et attendions depuis plus d’un an. En effet, même si on attendait avec impatience ces instants, la pression ne cessait de monter depuis quelques semaines. Dans notre malheur, cf. ici, les événements compliqués que nous avons traversés nous ont distrait un peu du stress. Pour autant, je ne vais pas vous dire que je n’ai pas fait de listes mentales pendant cette parenthèse. Des listes de ce qu’il nous restait à faire et des choses dont on avait besoin. Et le stress montait aussi avec cette peur d’avoir oublié quelque chose. 

Après une dizaine d’heures de route, nous sommes ainsi arrivés en Charente. Nous étions le dimanche 25 août en fin d’après-midi chez mes futurs (nouveaux) beaux-parents, prêt à se lancer dans la bataille.

Les derniers préparatifs

Pour le week-end en Auvergne

Une fois arrivés en Charente, nous avons préparé les dernières petites choses comme :

  • finir le plan de table,
  • piocher un mandala par invité,
  • piocher la cacahuète de chaque gorille,
  • mettre le tout sous enveloppe,
  • la liste des chansons qu’on voulait absolument que le DJ passe,
  • faire les derniers virements pour nos prestataires et préparer les enveloppes à remettre le jour J,
  • communiquer avec les prestataires pour les dernières infos (l’un d’eux nous a un peu saoulé d’ailleurs à nous demander 4 fois en deux jours de ne pas oublier de le payer ou à redemander les mêmes infos pour la énième fois, je parle du DJ),
  • répéter notre ouverture de bal, et
  • m’épiler (Chose que je n’aurais pas dû faire cf. cet article, mais j’ai cédé à la pression sociale, je n’ai pas eu le courage d’assumer mes poils pour mon mariage. Grand mal m’en a pris, en effet, la peau de mes aisselles ultra-sensible n’a carrément pas apprécié et j’ai douillé pendant deux semaines. Elles étaient brûlées ! Plus jamais je n’utiliserais de cire froide, plus jamais (mais j’avais déjà dit ça la dernière fois, un an avant !).

Le lendemain de notre arrivée, mes parents et ma sœur nous ont rejoints. En effet, mes beaux-parents avaient proposé à tous les membres de ma famille, qui venaient pour notre mariage civil, de rester dormir sur place. Nous étions donc 9 dans la maison de mes beaux-parents. Nous avons donc aussi passé beaucoup de temps à cuisiner pour nourrir tout le monde. Ça faisait donc pas mal d’intendance.  

Mais au-delà des repas « simples » de tous les jours, nous avons dû aussi nous occuper de préparer le mariage civil.

Pour le jour du mariage civil

Pour rappel, nous avions décidé de nous marier civilement à la mairie de la commune où vivent les parents de mon désormais mari. Notre union était prévue le mercredi avant le mariage en Auvergne, soit le 28 août.

Nous ne voulions rien faire de spécial pour ce mariage à la mairie. On voulait simplement être entouré par nos témoins, nos parents et grand-parent. Un petit mariage en petit comité donc. On espérait simplement passer une journée calme où on trinque et on profite sans chichi. Surtout, sachant le tsunami de choses qui nous submergeaient, plus on s’approchait du week-end en Auvergne.

Sauf que ce n’était pas vraiment du goût des parents de Sébastien. Ils voulaient organiser une fête avec quelques amis et les voisins pour annoncer que leur fils s’était marié. Et même s’ils nous avaient assuré qu’on ferait un petit truc, ça n’avait finalement rien de petit. 

Je m’attendais de mon côté à un petit apéro dans le jardin ou le patio en fonction du temps. Mais j’ai réalisé une semaine avant le mariage que ça n’allait pas du tout être ce que j’imaginais. Comment je l’ai compris ? Eh bien, quand on nous a demandé quel parfum, nous voulions pour la pièce montée en choux… 

En effet, ils avaient commandé un traiteur (avec cocktail, entrée, plat et dessert) pour la soirée et prévu une quantité de nourriture suffisante pour nourrir un régiment. Ils avaient acheté et récupéré des tonnelles pour se mettre dehors au cas où le temps n’était pas bon. Ils étaient clairement plus stressés par leur soirée chez eux pour le mariage civil que pour ce qui se passerait en Auvergne. Je précise qu’il n’y a aucun jugement de valeur dans ce que je dis, c’est une constatation et c’est bien normal puisque c’était chez eux et que c’est eux qui avaient tout planifié. 

Du coup, les quelques jours avant notre mariage, où on espérait finir les petits détails pour le week-end et se reposer, ont été le théâtre de gros préparatifs. Et du coup, de déjà beaucoup de stress. Bref, on n’a pas vraiment eu l’occasion de se reposer. Entre nos derniers préparatifs pour l’Auvergne et le montage des tonnelles, des tables, des repas… Nous n’avons pas touché terre. L’avantage, c’est qu’on a donc eu un entraînement : une première préparation de mariage avant une autre. Un peu comme une répétition générale comme on en voit dans les films ! Haha ! 

Le stress et ma tronche

Avec tous ses préparatifs et les listes dans ma tête, la gestion de mon stress commençait à être mise à rude épreuve. On ajoute à ça les tensions inévitables quand on est plein de gens les uns sur les autres (même si chacun essaye de faire de son mieux). Bref, je n’ai quasiment plus dormi dès le lundi. Avec toutes ces petites choses et une alimentation forcément différente (les produits laitiers sont vos ennemis pour la vie…) de celle de chez nous, ma peau a fait littéralement n’importe quoi.

Le mardi après-midi soit la veille du mariage, je me suis retrouvée avec une violente poussée d’acné en plus des cernes et des yeux minuscules. Et même si je m’en doutais, j’en étais très énervée et déçue. Au temps vous dire que ça n’a pas arrangeait mon stress. J’ai voulu me rattraper avec mes cheveux, mais n’étant pas chez moi, je n’ai pas pu faire un masque comme je fais d’habitude et ils étaient vraiment secs ! Je voulais donc au moins à tout prix rattraper cela… Ce qui m’a valu encore une nuit difficile, mais j’y reviens ! 

Car oui, je pense qu’on espère tous être à son avantage pour son mariage. Et la veille du mariage, j’ai donc su que ça ne serait pas le cas. Et j’ai beau avoir fait un gros travail sur mon image et sur celle que je veux renvoyer, la veille d’un des jours les plus important de notre vie, ça m’a mise en colère et ça m’a fait beaucoup de peine. Alors oui, on a beau essayer de ne pas se soucier de ce genre de détail « superficiel », on, ou du moins, je ne suis pas parfaite et parfois ça me rattrape !

Alors, je n’ai aucun conseil pour vous éviter ces désagréments. La poussée d’acné et les cheveux en pagaille, la veille de son union, sont sans doute inévitable…. Par contre si j’ai quelque chose à vous conseiller, ça serait peut-être ne prévoyez pas votre mariage civil trop proche de votre fête (sauf si vous faites tout le même jour bien sûr). En effet, ça fait vraiment beaucoup de choses en même temps, sans doute trop. Les espacer vous évitera une source de stress supplémentaire. Et au fond, les dates n’ont pas vraiment d’importance, non ? 

Et puis pour une control-freak comme moi (et encore il y a pire que moi), j’avoue que ne pas être chez soi et devoir faire comme les autres ont prévu, ça me pose quand même des difficultés. Les intentions peuvent être les meilleures du monde, ce n’est pas le problème. Le problème, c’est moi qui aime faire à ma façon et comme je l’imagine. Et j’avais beau n’avoir aucune attente, ce n’est pas toujours évident de laisser couler des choses qui nous ne nous conviennent pas. J’imagine que tu le comprends aisément, Harmonie, non ? 

Le mariage civil – le 28 août 2019

Et puis le 28 août 2019 est arrivé. Et comme annoncé, je n’ai pas dormi de la nuit. J’avais un masque au yaourt (la seule chose que j’avais trouvée qui pouvait convenir dans le frigo de mes beaux-parents) sur les cheveux et je ne trouvais pas le sommeil. Pourtant, le grand jour arrivait. Il aurait mieux valu que je sois reposée… Mais bon quand on n’arrive pas à dormir, on n’y arrive pas et puis c’est tout !

Les préparatifs le jour J

Je me suis levée aux aurores pour me doucher avant tout le monde et avoir un peu le temps à la salle de bain. Car oui, avec une salle de bain pour 9, c’est pas évident de gérer. J’ai réalisé que je ne pourrais pas faire grand chose pour ma peau. Je devais faire avec, mais je me disais qu’avec des beaux cheveux, la pilule passerait mieux. J’ai donc surtout pris soin de mes cheveux. J’ai mis en place toute la routine de labelleboucle et ninaturelle pour essayer d’avoir de belles boucles.

Puis j’ai mis la table et aidé aux derniers préparatifs. À 10 h 30, ma sœur a entrepris de me maquiller pour essayer de cacher la misère. Mon chéri s’habillait pendant ce temps.

Nous n’étions pas en avance et je ne savais pas quoi faire de mes cheveux. Les grands-parents de Sébastien sont arrivés à ce moment-là. Ma tante, qui amenait mes grands-parents, a appelé pour avoir l’adresse exacte de la mairie pour nous y rejoindre directement. En effet, leur GPS leur indiquait qu’il n’était pas en avance non plus. Et là, j’ai commis une erreur… Mais je n’y ai pas pensé sur le moment. 

Il était désormais 11 h (et nous avions rendez-vous à 11 h 30) à ce moment-là, il fallait que je m’habille aussi. Là, j’ai découvert qu’avec le lavage, ma jolie robe portefeuille à fleurs s’était détendue (oui, je n’avais pas pris le temps de la réessayer avant). Elle me faisait un décolleté jusqu’au nombril ou presque. Ce fut le branle-bas de combat pour trouver un débardeur à mettre en dessous dans la penderie de ma belle-mère, sans succès. Finalement, ma maman m’a sauvé avec une épingle à nourrice. Ce n’était pas ouf, mais on avait plus trop le temps de faire autrement.

Il était donc quasiment l’heure et je n’étais toujours pas coiffée. On a essayé de bricoler un truc vite fait entre ma mère et la grand-mère maternelle de Sébastien, mais sans grande réussite. À 11 h 25, il a fallu partir, ma tante a appelé en disant qu’ils nous attendaient devant la mairie. Bref, on s’est rapidement réparti dans les voitures.

La mairie

Nous sommes arrivés juste à l’heure devant la mairie et j’ai tout de suite réalisé l’erreur que j’avais faite… Ma tante et mes grand-parents ne nous attendaient pas sur le parking. J’ai compris immédiatement qu’il s’était trompé de village… Et alors même que ça m’étais arrivé à l’époque où j’habitais là-bas, je n’ai pas songé à leur préciser de vérifier le code postal quand ils ont saisi le nom de la commune.

En effet, la commune dans laquelle nous nous marrions à un homonyme dans le département limitrophe. Comble de l’ironie cette autre commune est configurée de la même manière… Comment je le sais ? Eh bien, lorsque j’habitais dans le coin, je demandais aux covoitureurs de venir me chercher sur le parking de cette dite mairie. Il est arrivé qu’on me cherche dans la mauvaise commune. On a même passé une fois 30 min à se chercher autour de la mairie et de l’église du village. En effet, nos descriptions du lieu étaient similaires et on se disait que ce n’était pas possible, on ne devait pas être loin et pourtant si… Bref, malgré ses péripéties, je n’ai absolument pas pensé à préciser à ma tante de faire attention à cela.

On les a appelés et ils ont repris immédiatement la route. Mais les deux communes sont à 40 min l’une de l’autre. et il était l’heure d’y aller. Il était 11 h 30 passé. On a donc dû aller nous marier tout de même sans eux alors qu’ils avaient fait plus de 800 km pour assister à cela… On a tout de même réussi à faire quelques photos avec le sourire avant d’entrer…

Mais, une fois dans la salle de la mairie, j’ai pleuré : 

  • de joie d’être là après tous ses préparatifs,
  • mais aussi, de tristesse de ne pas avoir mes grand-parents avec moi,
  • Pleuré de colère de ne pas y avoir pensé,
  • et tout simplement d’émotions mélangées en réalisant que oui nous allions nous marier en compagnie de notre famille.

J’avoue tout, je n’ai absolument rien écouté de ce que la mairesse a raconté ou presque. On était juste là, mon chéri, moi, ma sœur, le frère à Sébastien, notre demoiselle d’honneur, nos parents et (presque tout) nos grands-parents et je réalisais que c’était un moment important de notre vie. Ce genre de moment qui reste gravé à jamais dans nos têtes et dans nos cœurs. Malgré les textes et mots inintéressants (désolée pour elle) de l’adjointe au maire, j’étais quand même très émue. Et oui, je ne m’attendais absolument pas à l’être autant.

Comme je te l’ai dit, Harmonie, le mariage en mairie avait pour moi juste un aspect légal. D’un point de vue extérieur, c’est resté comme je l’imaginais très froid et formel, mais dans mon cœur, c’était bien différent. C’était notre mariage. Peu importait que la mairie ne soit pas jolie, que la mairesse bafouille et qu’on nous lise des textes de loi qui ne parlent pas du tout d’amour. Nous étions là pour nous.

Nous sommes sortis de la mairie avec notre livret de famille et nos certificats de mariage sous le bras. Et quelques photos plus tard (où je me trouve assez abominable pour être tout à fait franche, est-ce qu’un jour, j’apprendrais à me tenir droite?), nous retournions chez mes beaux-parents.

La fête

Mes grand-parents, ma tante et mon oncle sont arrivés. On a pleuré de joie et de tristesse. Nous avons mangé et trinqué. On s’est baigné dans la piscine. Ma sœur, ma demoiselle d’honneur et la mamie maternelle de Sébastien se sont chargées de me faire faire un essayage de coiffure de mariée. L’après-midi est passée tranquillement avec quelques photos de groupe, un plongeon dans la piscine. La soirée s’est tranquillement installée. 

Nous avons déchargé les plats du traiteur et installé le buffet apéritif en fin d’après-midi et les autres invités sont arrivés. Nous avons passé une belle soirée à table à discuter de tout et de rien, mais surtout à raconter des bêtises (merci Louis). On a aussi répété la chorégraphie du fil-rouge/Flash-mob du mariage dont je vous ai parlé dans un précédent article.

Alors oui, c’était une très belle journée ! On a beaucoup ri et souri, mais je suis obligée de faire la liste des côtés moins glamour dont personne ne parle jamais, même s’il ne gâche pas un bon moment, il y a eu des « malgré »: 

  • un louper d’adresse : ça nous fera une histoire à raconter ! 
  • le repas absolument pas végétarien : oui c’est une des choses où nous n’avions pas de prise puisque ce n’est pas nous qui organisions, mais qui me serrait le cœur, moi qui ne voulais pas d’animal mort à mon mariage… 
  • du stress, en veux-tu en voilà, 
  • les petites phrases qui sont dites et qui blessent ou énervent, car on est déjà stressées de base (Je ne dirais pas lesquelles car je ne tiens pas à régler mes comptes ici, ce n’était pas forcément grand chose, mais parfois il est difficile de ne pas prendre certains mots pour soi. J’essaye pourtant de garder toujours en tête les accords toltèques !)
  • Le fait que je ne connaissais aucun invité (en dehors de la famille).  

Bref, les relations humaines, ce n’est pas toujours simple. Mais il faut savoir prendre le bon, accepter qu’on ne peut pas tout contrôler et que tout le monde n’a pas le même avis que nous. Bref, mettre de l’eau dans son vin et ne rien prendre personnellement surtout même si ce n’est pas évident ! 

La journée s’est terminée sur un slow en jeunes mariés. On était heureux d’être ensemble et on était officiellement unis devant la loi. Peu importait au final les petits désagréments !

Nous nous sommes pourtant couchés avec dans la tête encore des listes de choses à faire le lendemain avant le grand départ :

  • tout ce qu’il fallait ranger
  • tout ce qu’il fallait répartir dans les voitures

Bref, il nous restait encore du boulot !

Petit bilan de cette journée

Tu crois, Harmonie, que je suis trop exigeante ? J’ai essayé de ne pas porter de jugement dans cette lettre. Mais c’est vrai qu’on voulait vraiment faire un mariage écologique. Nous avons tout réfléchi autour de ce désir. Et quant au final à côté de ça, on voit que nous n’avons aucune prise sur l’impact écologique de ce mariage civil…. Bref, ce n’était pas évident à gérer pour moi.

J’avais beau savoir depuis le début que ça ne serait pas comme moi, j’aimerais. Question de sensibilité et de facilité pour tout le monde… J’avais beau mettre dit que je lâcherais prise sur cela, car je sais que je ne peux pas tout contrôler (voir rien). J’avoue que je n’ai pas tout à fait réussi. Je n’ai fait aucune remarque désobligeante (enfin, j’espère), je suis bien élevée quand même. J’ai donc pris sur moi et c’était très douloureux. 

Ce que j’en ai retenu, c’est que je reste une » control-freak » (comme ma maman). J’ai du boulot sur ça !

Alors en effet sur le coup, oui, il y a des choses qui m’ont déplu. On est bien d’accord que tout est relatif (et que je suis sans aucun doute trop exigeante). J’essaye toujours de me focaliser sur le positif et non le reste. Pour autant, non, je ne peux pas occulter cet aspect et te raconter de manière idyllique ce mariage civil. Cela serait un mensonge et je ne veux pas montrer les choses telles qu’elles sont réellement ! Même si c’était très sympa, ce n’était pas vraiment ce dont nous avions imaginé. Nous avons mis nos idéaux de côté pour tenter de faire plaisir. Est-ce une bonne chose ou une mauvaise ? Honnêtement, je n’en sais rien. 

J’ai simplement eu l’impression que cette fête n’était au final pas pour nous. C’était une célébration parce que c’est quelque chose qui se fait avec des codes à respecter ! Mes beaux-parents se sont donc mis énormément de pression et de stress pour cela. Forcément, ça se communique, et en communauté ça devient parfois difficile à gérer. Et malgré toute la bonne volonté du monde, parfois oui, c’est difficile de laisser couler les choses, surtout celles qui nous tiennent à cœur. 

Je ne t’ai donc pas menti en racontant que c’était parfait, Harmonie. Je crois qu’on a juste tous fait de notre mieux et que c’est bien l’essentiel en fin de compte. On se met toujours tellement de pression alors qu’au final ça n’a aucune importance.

J’espère être, un jour, capable de dire les choses de manière non-violente (je travaille dessus.) afin de m’apaiser. Il est important, je crois de dire les choses, et ne pas toujours les garder pour soi. Et si je ne le fais pas, c’est, car je ne veux, en aucun cas, blesser qui que ce soit en m’exprimant mal. Au-delà de ces divergences de façon de voir les choses, ce qui est sûr, c’est que ça a encore renforcé notre couple. Pourquoi ? Eh bien, car sans se concerter, on avait ressenti la même chose à propos de tout ça et c’est important, d’être sur la même longueur d’onde entre époux (haha, je l’ai placé ce mot).

Charger les voitures avant le grand départ – 29 août

Notre épopée en Charente s’est achevée le jeudi 29 août. Jour durant lequel il nous fallait à la fois ranger la maison de mes beaux-parents et charger les voitures. Nous nous sommes donc levés tôt et avons enchaîné toute la journée.  Ma tante, mon oncle et mes grand-parents sont partis dans la matinée pour aller directement au Auvergne et avoir le temps de s’installer tranquillement et se reposer avant le mariage. Finalement, nous avons réussi à repartir tranquillement dans toutes les voitures. 
En fin d’après-midi, nous avons pris le temps de faire un point organisation où nous avons dit à chacun ce pour quoi nous aurons besoin d’eux durant le week-end pour la mise en place de la décoration et l’organisation en général ! Tout était ok et nous étions prêts pour partir le lendemain dès 6 h !  

Voilà comment se termine le récit de notre mariage en Charente… Je n’ai pas raconté tout cela comme je l’aurais souhaité, mais j’espère que grâce à ce récit, je vous ai emmené un peu avec nous ! Rien ne se passe jamais comme on l’imaginait et c’est tout aussi bien ! L’Harmonie est dans le moment présente, non ? 

Et vous, comment s’est déroulé votre mariage civil ? Que ne s’est il pas passé comme prévu ? Avez-vous essayé aussi de faire plaisir à tout le monde en vous oubliant peut-être un peu ?

Ellega

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