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Faire son nid étape par étape – Le déroulé suite – partie 4

Chère Harmonie,

Je reviens une nouvelle fois sur le sujet des travaux. Tu commences à en avoir marre, Harmonie ? Tu te dis que j’en fais des tartines alors que ça ne me permet pas du tout de trouver l’équilibre. Et bien, en fait, je crois que si ! 

Comme je le disais dans le premier article de cette série, construire son nid en y mettant ses mains, en faisant les choses soi-même, en investissant la matière, ça permet d’être mieux, tu ne crois pas ? Et puis, je ne sais pas, mais au-delà de cet aspect, j’ai envie de déculpabiliser les gens qui font des travaux. On fait tous de notre mieux. Je me dis aussi que ça peut servir à ceux qui se lancent et se posent des questions, cherchent des alternatives… Enfin, voilà, on continue donc la série travaux. 

Nous nous étions donc arrêtés sur la peinture. Une fois, celle-ci sèche, nous avons donc fait l’électricité et l’éclairage.

Venons-en donc à l’électricité et l’éclairage. Honnêtement, s’il y a bien une partie que je ne comprends pas, c’est celle-là ! Je ne serais pas trop vous dire ce qu’on a fait, ni comment. Mon chéri avec son bac électrotechnique et des conseils d’amis électriciens a fait ce qu’il y avait à faire, moi, je me contentais d’allumer et d’éteindre le compteur. 

J’ai posé beaucoup de questions pour essayer de démêler les fils (électriques) mais franchement ça reste un mystère pour moi. Mais sachez qu’on a passé quelques soirées à mettre en place les spots, les interrupteurs et les prises. 

Pour cette partie électrique, on devait comme je l’ai déjà dit concernant la partie « faux-plafond », ramené les câbles électriques d’un côté à l’autre de la pièce de vie et amené l’électricité à tous les endroits où on voulait mettre des spots avec raccordement aux interrupteurs bien sûr. 

Les interrupteurs

Commençons donc par les interrupteurs, il en existe différents types en fonction du besoin. De notre côté, il nous fallait : 
– des interrupteurs simples (on appuit pour allumer et on ré-appuit pour éteindre),
– des interrupteurs va et vient (ce sont ceux qu’on utilise quand pour une même lumière, on a plusieurs interrupteurs.) 
– et des interrupteurs simples et modulables (qui permettent en plus de régler l’intensité de la lumière).

Les spots

Pour les spots, on a choisi des spots encastrables orientables ronds en acier brossé pour led & halogène. Pour les ampoules, notre choix s’est porté sur des ampoules 7 W dimmable (dimmable signifie à la luminosité modulable). 

Pour déterminer le type d’ampoule, on a réfléchi en zone et en utilisation de chaque zone. Dans la pièce de vie, on avait imaginé une zone « salle à manger », une zone « salon », une zone « cuisine » et une zone « couloir/entrée ». Pour les zones douces ou calmes, c’est-à-dire la salle à manger et le salon, on a pris des ampoules de couleur chaude ce qui correspond à du Blanc chaud 2700 K. Pour la cuisine et le couloir, partie qui sont des zones de « mouvement » ou d' »activités plus conséquentes », on est parti sur des ampoules couleur froide en blanc neutre de 4 000 K. On les a achetées chez Arnold Diffusion.

Comme on voulait pouvoir moduler la luminosité dans la salle à manger et le salon (en fonction du besoin, ambiance tamisée ou non), on a donc des interrupteurs spécifiques soit des modulables comme les spots, mais on a dû mettre un seul interrupteur pour chacune de ses zones du coup (j’explique pourquoi plus loin.). En fonction de la durée où on appuie dessus, la luminosité augmente. Pour la cuisine et le couloir, on a choisi des ampoules dimmables aussi, mais on a mis des interrupteurs juste en va-et-vient. Car des interrupteurs modulables et en va-et-vient c’était beaucoup plus cher et pour ces pièces, il fallait forcément plusieurs interrupteurs en fonction de par où on rentre dans cette zone. On a également pris une lumière étanche pour la salle de bain IP44 (c’est un indice de protection pour les pièces humides.) et en lumière blanc neutre également.

Comment on a décidé quel type de couleur d’ampoule et le nombre de spots par pièce ?

Et bien, il y a des règles de calcul pour ça. 
En ce qui concerne la couleur : il est conseillé pour les pièces où on « travaille », une lumière blanche qui permet un éclairage plus fin. Alors que pour les pièces plus cocooning type chambre et salon, les lumières plus chaudes sont recommandés. 
Pour déterminer le nombre de spots, il faut faire un calcul entre la surface à éclairer et les lumens fournis par les ampoules choisis. Leur répartition est aussi importante. Il faut penser à tout pour que ça éclaire au mieux en fonction de l’angle de diffusion. Nous avons fait de nombreux plans, imaginé comment on placerait les meubles et malgré tout nos efforts, on a eu un loupé dans la cuisine. En effet, on aurait dû mettre certains spots directement au-dessus du plan de travail, mais bon… On n’avait pas pensé que mon chéri étant grand, il se ferait de l’ombre lui-même si le spot était au-dessus de lui. 

La répartition de nos spots

Pour en savoir plus, ce site est plutôt bien fait : https://www.keria.com/guides/comment-calculer-la-quantite-declairage-necessaire-dans-une-piece

Les prises

On a aussi calculé le nombre de prises qu’il nous fallait au plus juste pour éviter les multiprises. Par contre on n’a pas pensé à prévoir des interrupteurs pour tout éteindre. #2ème fail

Le reste de l’éclairage

Dans la cuisine, on avait une arrivée électrique pour une lampe au-dessus de l’évier. Au départ, on n’avait pas prévu d’y mettre quelque chose, mais a finalement rajouté une applique de Leroy Pinpin pour éclairer l’évier qu’on a fixé sur le meuble en palette et éviter de forcément allumer toute la cuisine selon l’usage. Je vous parlerais des palettes la prochaine fois. 

Nous avons chiné les autres lampes qu’on a rajoutées par la suite pour plus de confort. C’est le cas d’une lampe au-dessus du plan de travail pour rattraper notre bêtise sur les spots, une lampe à ma table de berger qui fait office de bureau dans la pièce de vie. Et enfin une lampe à côté du canapé pour lire.

Dans les chambres, on a simplement acheté de jolis suspensions et mis des ampoules Leds en lumière chaude.

La partie électrique nous a donc demandé plus de temps de réflexions que de mise en oeuvre au final.

Une fois tout ça fait (sachant bien sûr qu’on faisait toutes ces choses, pièce par pièce en recommençant toutes les étapes pour avoir toujours des zones qui restaient un peu propre), nous sommes passés au :

Parquet

Comme je vous l’ai déjà dit, nous avions opté pour un parquet en bambou pour toutes les pièces (sauf les WC et l’entrée). Le bambou est un bois écologique dans le sens où il ne nécessite ni engrais ni eau pour pousser. Il a aussi la faculté de pousser très vite et de repousser quand on le coupe. Ainsi, même s’il vient de loin, l’impact carbone du transport ne contrebalance pas l’intérêt de choisir ce bois. J’avais lu une étude à ce propos (je ne sais plus où), mais elle n’a pas valeur de vérité, peut-être que c’est faux et que tout n’a pas été pris en compte… 

Le choix du parquet

Il existe plusieurs entreprises qui sont spécialisées dans les parquets en bambou. Au début, nous pensions à un parquet flottant en bambou, plus facile à poser et moins épais qui aurait donc pu passer sous la porte d’entrée, mais il aurait été impossible alors de le mettre dans la salle de bain et dans la cuisine. Encore pour la salle de bain, on aurait pu carreler. Autant pour la cuisine qui fait partie intégrante de la pièce de vie, ça aurait été moche de faire une partie en bois et le reste en carrelage. Donc il nous fallait du massif. Malheureusement, les prix du massif, de ces entreprises qui travaillent respectueusement pour l’homme et la nature d’après leur engagement et label, étaient beaucoup trop onéreux pour nous.

Nous étions un peu perdus sur ce que nous voulions faire. D’autant que le parquet massif signifie parquet à coller. C’est beaucoup plus de boulot et une fois posé, on peut très difficilement l’enlever… (dans le cas où à la revente ça ne plaît pas) Et puis coller signifie « colle » et donc produit pas très voir pas du tout écologique. En plus, un parquet massif ne passerait pas sous la porte d’entrée.

On a fini par décider de faire l’entrée en béton ciré et de prendre le parquet bambou massif de chez Leroy Pinpin. Ce n’était pas l’idéal, mais c’était dans notre budget. Certes, on ne sait pas dans quelles conditions il a été fabriqué et pourtant, ce n’est pas faute d’avoir demandé. Certes, il faut le coller et on a pris la colle conseillée (pas très écolos) pour deux raisons. La première car j’en avais marre de faire des recherches à ce moment-là. La deuxième car on ne tenait pas à faire une bêtise à ce niveau. 

A force de recherche, j’ai fini pourtant par trouver une entreprise qui proposait du parquet en bambou massif à poser, mais c’était complètement hors budget. On a donc fait un choix, pas le meilleur pour tout, mais le meilleur pour nous à ce moment-là.

Venons-en au travaux en eux-même :

Une fois qu’on l’a réceptionné. Il a fallu le poser. Et là encore, c’était difficile de se lancer, car les murs des pièces ne sont jamais parfaitement droits. Par où commencer alors ? Et dans quel sens poser les lattes ? On a décidé de mettre le sens de la lumière. En le posant ainsi, l’effet d’optique rend la pièce plus grande. Et puis on a commencé du côté de la cloison qu’on avait posé dans le salon pour partir d’un mur à peu près droit. Et ensuite, on enchaîne : 
– étaler la colle avec un peigne à dent, 
– poser les lattes les unes derrière les autres en les emboîtant (la première avec une calle contre le mur), 
– une fois au bout de la rangée faire la découpe adaptée de la dernière latte à poser en laissant un peu de marge pour que le bois puisse travailler, 
– Poser la dernière latte de la rangée et une cale entre le mur et la latte.
– Continuer la rangée suivante en commençant avec le morceau restant de la dernière latte de la rangée précédente. 
Et ainsi de suite. 
La seule vigilance à avoir est de panacher les couleurs de lattes, car dans un même carton et entre les cartons, la couleur peut varier. On avait donc fait des piles de lattes plus ou moins foncées et on alternait au petit bonheur la chance. 

Après une journée de pose, la moitié de la pièce de vie avec l’entrée et le couloir était fait.
Fin du deuxième jour, on avait tout fini (sauf les chambres), il restait à attendre que ça sèche et mettre les plinthes.

C’est assez facile (en tout cas c’est pas hyper technique) mais comme on fait tout à genoux, c’est assez fatiguant et douloureux au bout d’un moment. Pour les découpes, un collègue nous a prêté une scie à onglet et c’était nécessaire car le bambou, c’est hyper mais vraiment hyper dur. Du coup, les découpes un peu particulière qu’on a fait avec un outil multifonction ont été compliqué, ça sentait bien le cramé.

Pour tout t’avouer, Harmonie, au début, on a essayé de faire des découpes rondes toute jolie avec une scie à cloche pour les tuyaux de radiateurs mais on a vite abandonné. On a cru que la perceuse allait nous péter dans les doigts. On a donc fait des découpes carrés.

Au final, nous avons mis une soirée pour la salle de bain. Deux jours pour la pièce de vie et le couloir. Une après-midi pour la chambre d’ami et une journée pour notre chambre. Et le résultat est magnifique. On a passé une bonne journée pour les plinthes et les passages de portes. 

À ce propos, les passages de portes ont été commandés sur écoligne-bambou car chez leroy pinpin ils n’en avaient pas en bambou. On a aussi siliconé entre les plinthes et le parquet, et les plinthes, et le mur pour que ça fasse vraiment propre. Pour cacher les trous des arrivées de tuyaux, on a fini après moults réflexions de les enrouler avec de la corde en chanvre.

Au final, on est ravi de notre choix, mais il faut le dire. Le seul défaut de ce parquet, c’est que même s’il est difficile à couper, il prend rapidement des marques au moindre objet qui tombe

On a enchaîné avec la peinture des portes et le traitement de la porte coulissante.

Pour les portes, nous avons également pris une peinture Prodirox. Nous voulions que les portes tranchent un peu sur le blanc des murs et du plafond. Nous penchions à la base pour une peinture carrément noire, mais à force de regarder des inspirations Pinterest, on s’est dit que ça ferait trop « froid », on est donc partie sur un bleu noir. On a fourni la nuance de couleur à Prodirox qui nous a fait le mélange adéquat. 

Tout était ok, mais là, on a fait une erreur. Il était bien précisé qu’il fallait poncer et nettoyer les portes avant de les peindre, mais il s’est passé plusieurs jours, entre le moment où on a lu la notice et où on s’y est mis, et mélangé avec les autres informations : on a oublié de poncer. Du coup, on a dû faire 3 couches de peinture au lieu de 2 et encore aujourd’hui si les portes se prennent des coups, un peu de peinture s’écaillent, mais tant pis, c’était trop tard. 

Pour la porte coulissante, nous avons passé une couche d’huile végétale de chez Prodirox pour la protéger de l’humidité de la salle de bain.

La cuisine

L’une des dernières grosses parties de travaux purs et durs a été la cuisine. Il faut savoir que les cuisines doivent être commandées au moins 8 à 10 semaines avant la pose désirée. On a donc fait faire des devis au moins d’août pour une installation en décembre. Et, ça a été aussi quelque-chose. On a vu 4 cuisinistes, mais on a eu que 3 devis. 

Les devis

On a d’abord vu Darty, car il faisait des plans de travail en bambou (ce qu’on voulait absolument). On a pris rdv en ligne, donner tout un tas d’info avant, mais arrivé au rdv, le vendeur nous a clairement fait comprendre en 5 minutes que notre budget ne lui convenait pas. Pour lui, ce budget était intenable pour une cuisine équipé et soit, on revoyait notre budget, soit, il ne pouvait rien faire pour nous. 

On est sorti en se sentant moins que rien et en demandant si on trouverait un cuisiniste capable de respecter notre budget. Et en plus de nous avoir parler comme de la merde, il a indiqué que nous avions annulé le rendez-vous, probablement pour ses stats alors que nous n’avions rien annulé du tout. Comment on le sait ? On a reçu un SMS confirmant notre annulation de rendez-vous alors qu’on sortait du magasin. 

Bref, un très mauvais moment avec cette personne qui nous a pris de haut, alors qu’on ne peut pas dire que Darty soit une entreprise haut de gamme, mais bref ! 

On a aussi fait des devis chez Conforama, Lapeyre et So’cooc. On a donc bien pu voir que le mec de Darty c’était vraiment foutu de notre gueule, car les 3 devis étaient plus ou moins similaire et respectaient notre budget sans devoir faire de gros sacrifices sur nos désirs et besoins.

Nous avons finalement choisi so’cooc pour les garanties très intéressantes et le feeling avec le vendeur. Par contre, on voulait vraiment un plan de travail en bambou pour le rappel avec le sol et il n’en faisait pas chez so’cooc donc on les a pris chez Leroy Pinpin. L’électroménager a aussi été pris ailleurs pour des raisons de marque. On voulait une marque fiable comme Siemens et on les a pris à un petit magasin près de chez nous. 

plan amené pour les devis vue du haut
plan amené pour le devis vue de face

Une fois le devis choisi, il y a eu un rendez-vous chez nous. Le poseur vient prendre les mesures pour s’assurer qu’on ne sait pas trompé. On fait ensuite un deuxième rendez-vous avec le vendeur pour ajuster au besoin et lancer la commande avec un premier acompte et le rendez-vous est pris pour la pose.

Le jour de la pose ni moi ni Sébastien pouvions être présents. Nous avons délégué la surveillance du chantier à mes parents.

A la fin de la journée de pose

La pose, c’est très bien passé. Il ne nous restait qu’à poncer et huiler le plan de travail avec l’huile OLEASOL de Prodirox, elle aussi. Ce traitement du plan de travail doit être refait tous les ans. On l’a donc déjà refait depuis.

Pour vous faire un retour sur l’utilisation, les tiroirs c’est vraiment super, maintenant un placard de plus aurait été plus confortable. On a fait nous même les meubles du haut (enfin mon chéri en palette) car on ne voulait pas mettre de gros meubles qui alourdissent la pièce, mais malgré un gros tri, la cuisine n’est jamais bien rangée malgré tout. En ce qui concerne le plan de travail, il a beaucoup travaillé pendant la première année, on a beaucoup de fissure et malgré le traitement à l’huile, il peut se tacher facilement. A refaire, on ne choisirait plus du bois. C’est certes beau mais l’entretien n’est pas facile.

Le béton ciré

Le béton ciré fut la dernière des dernière étapes. On a, j’avoue, beaucoup rechigné à se lancer. Enfin surtout mon chéri. Il avait peur de se foirer et j’ai dû finir par l’engueuler pour qu’on s’y mette.

La marque qu’on a choisi est écologique mais pas forcément évidente à poser. En effet, on avait pas bien compris et on s’est donc loupé sur le ré-agréage. Il y a une technique précise à respecter. Elle consiste à étaler la préparation avec une spatule grossièrement. Il faut ensuite laisser sécher quelques minutes jusqu’à que ça commence à sécher mais pas trop. Et ensuite mouiller une éponge et lisser le béton avec.

C’était parti pour être une catastrophe ! Mais à la deuxième couche on a pris le coup de main et on a pu quasiment rattrapé les dégâts. Il y a de très légères irrégularités mais ça se voit à peine.

Il faut laisser le béton séché puis passer un produit hydrofuge et ensuite une cire de carnauba. Ce traitement est à renouveler tous les ans ou deux ans en fonction du passage.

Le béton dans l’entrée
Dans les WC, j’ai ensuite rattraper le blanc du ragréage qui ressortait avec de la peinture bleue noire des portes 🙂

Le budget

Et alors, ça nous a coûté combien ces histoires ?

Eh bien, je ne saurais pas dire précisément ce qu’on a dépensé. On avait fait les comptes mais j’ai jamais noté le résultat nul-part. Et désolée, j’ai pas la foi de ressortir toutes les factures. Je sais tout de même qu’on est entre 15000 et 20000 euros sachant qu’on a tout fait nous-même !

SDB et WC : environ 5000 euros.

Cuisine : environ 4000 euros.

Eléctroménager : environ 1200 euros (sachant qu’on a pas changé le frigo).

Placo / Electricité : environ 2000 euros (c’est le poste où je ne suis plus sûre du tout)

Peinture et huile : environ 900 euros

Parquet : environ 2500 euros

Meuble et déco : dans les 2000 euros

Le temps passé

Pour finir, j’aimerais vous parler un peu du temps que ça nous a pris car au final, c’est ça le plus compliqué : trouver le temps et ne pas se décourager quand ça n’avance pas. On idéalise forcément.

J’étais bien conscience que ça nous a pris du temps, mais avant de faire un calcul approximatif pour cette lettre, je ne m’étais pas rendue compte de l’ampleur alors je vous fais un récap :

  • 2 semaines de soirée et week-end entre l’abbatage de la cloison, le détapissage et les devis de salle de bain.
  • 3 semaines de soirée et week end de salle de bain et WC.
  • 10 semaines entre le début et la fin du placo : en vrai 3 semaines de vrai travaux si on mettait bout à bout à cause du chômage technique ^^
  • 1 semaine de soirée et week end de peinture de la pièce de vie.
  • 1 week end de parquet dans la pièce de vie.
  • 1 semaine de soirée et week end pour la chambre d’ami (comprend placo, peinture, électricité, parquet).
  • 2 semaines de soirée et week end pour notre chambre (comprend placo, peinture, électricité, parquet) .
  • semaine de soirée et week end pour la peinture des portes.
  • 1 week end pour le béton ciré.
  • Et beaucoup de week-end et de soirée de travaux pour les meubles en palette (mais j’y reviens semaine prochaine).

Au total, je pense qu’on y passé environ 500 heures soit 20 jours en non-stop ou 62 jours ouvrés. Si on répartit sur la durée des travaux à savoir 6 mois, ça nous donne… roulement de tambour ! Environ 10 jours de 8h par mois pendant 6 mois en plus de notre boulot. C’est énorme. Et encore c’est sans compter pleins de trucs comme :

  • le ménage,
  • le rangement,
  • le déplacement des affaires d’une pièce à l’autre en fonction de nos avancées…
  • le temps passé à comparer les produits,
  • à faire des devis et,
  • à choisir ce que l’on fait.

Bref faire des travaux, ça n’est pas aussi simple qu’il y paraît.

En conclusion, les travaux, c’est du sport !

Et malgré tout, ça vaut le coup de mettre la main à la pâte. C’est le meilleur moyen de se sentir chez soi, je trouve. Après ça, on ne peut que se sentir fier de son endroit et ça ça n’a pas de valeur, c’est juste inestimable. Qu’en pensez-vous ?

Bien sûr, je ne vous ai pas encore parlé de tout ! Il y aura donc un dernier article sur le sujet 🙂

Ellega

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