L’Indé Panda n°7 – mon avis
Chère Harmonie,
J’avais une nouvelle fois envie de te parler de l’Indé Panda – car oui, je suis la chargée de communication (ça fait tellement sérieux et officiel dis comme ça, hein?) de ce MERVEILLEUX magazine (oui, je suis parfaitement objective). Du coup en tant que chargée de com’, ça paraît logique que j’en fasse la promotion dans mes lettres aussi.
Et ce magazine est aussi ouf que le précédent ! Oui, Harmonie, et pour te le prouver, je vais te parler rapidement des dix nouvelles qui le compose.
Mon avis sur le numéro :
Le numéro s’ouvre sur une nouvelle qui s’intitule « Le champ d’orties » par Céline Saint-Charle, il est question dans cette histoire de porcs que l’on trie sur deux rangées, mais pour aller où ? Alors, certes, la fin est un peu attendue (et je ne t’en dirais pas plus), mais le récit est poignant, écœurant de douceur puis de cruauté. Moi j’ai aimé, car le choix de cette métaphore permet de dénoncer plusieurs choses à mon sens, mais quoi ? Je vous laisse juger !
Nous continuons avec Niveau 4 d’Amélie Hanser. Dans un contexte science-fictionnesque (non, ça n’existe pas comme mot, mais c’est pas grave), cette nouvelle nous parle de « consentement » et de « drague ». Elle m’a vraiment plu car elle permet d’imaginer un avenir où les #metoo auraient pris tellement d’ampleur qu’ils auraient fallu trouver une solution. Je pense que lire cette nouvelle rabattrait bien le caquet à ceux qui s’insurgent en disant « mais on va plus pouvoir draguer dans ce cas » ! Mais encore une fois, je vous laisse juge.
S’en suit Neurocop de SAID, une nouvelle que j’ai un peu moins apprécié d’un point vue cohérence. Elle soulève tout de même des questions très intéressantes notamment celle du sacrifice et de la subjectivité… Je ne sais pas si c’est très clair, mais je pense que vous comprendrez ce que je veux dire en la lisant.
On enchaîne avec Fatum de Terry Torben, une histoire qui m’a touchée par sa justesse. L’auteur sait nous plonger dans les émotions de son personnage (prépare les mouchoirs, Harmonie) . Je n’y ai pas trouvé de morale, si ce n’est que rien n’arrive par hasard, peut-être ?
La nouvelle suivant s’appelle Indécision de Raphaël Morgano et celle-là m’a paru un peu plus délicate à lire car elle traîne peut-être un poillou en longueur pour moi, mais le contenu est magistral. Comment prendre les bonnes décisions ? C’est une question que l’on se pose tous et moi aussi. Et si moi, j’essaye d‘écouter mon intuition le héros de cette histoire a choisi totalement autre chose et après tout pourquoi pas ?
On continue avec Le hors-la-loi et la mort de Guillaume Dalaudier. Vous vous êtes déjà demandé qui était la mort ? Cette nouvelle y répond d’une façon bien noire ! Personnellement, je préfère la mort dans notre roman participatif sur ecrire-un-roman.com que vous pouvez retrouver ici. Bien sûr, ça reste une affaire de goût. Je lance l’info comme ça, on va bientôt lancer la participation pour le chapitre 5 ! Mais revenons-en à notre faucheuse. Ce récit est sombre et fantastique à loisir, alors pour qui aime ce genre d’univers, foncez !
La suivante répond au doux nom de Premières neiges au jardin du Luxembourg de Fox Miliveles. Cette nouvelle est une jolie parenthèse de douceur qu’on passe au jardin du Luxembourg. La fin casse ce joli moment, mais elle donne du relief à cette histoire. C’est une belle histoire !
On en arrive maintenant à Mondorama de Marguerite Rothe. Dans un monde post-apocalyptique, notre erreur pense à notre époque. Une critique acerbe, cru et véridique de notre société. Et si il est important de dresser un portrait fidèle pour percuter, j’avoue que j’aurais aimé une proposition pour finir, de l’espoir ou quelque chose pour changer les choses…
Le passager de Venusia A. est la nouvelle suivante sur notre liste. Une douce nouvelle, courte et poétique. J’avoue ne pas avoir été sûr de comprendre la fin à la première lecture, j’ignore pourquoi. Des fois quand c’est évident, je cherche des explications farfelues, mais cette nouvelle est juste un doux moment de poème.
On termine cette série de nouvelles avec À ton image de Khalysta Farall. Une histoire qui parle de la relations robot-humain comme de nombreuses autres, mais le point de vue est original ! Je ne vais pas vous en dire plus car je vais gâcher la surprise. Bon allez quand même, cette nouvelle dénonce plus que la technologie… et c’est bien trouvé !
Alors, ça vous donne envie de le lire ? J’espère en tout cas. N’hésitez pas à le télécharger ici, ici ou ici et à laisser des commentaires. Cela nous aidera à le rendre plus visible.
Je voulais conclure cette petite chronique par un point de vue personnel sur la fiction. Je suis vraiment convaincue que la profonde raison d’être des histoires, des romans, des films, ce n’est pas juste de faire passer un bon moment. Ce n’est pas seulement non plus de dénoncer des choses, c’est de faire les deux à la fois. Quand on parvient, on a atteint notre but et dans l’Indé Panda, les deux sont souvent réussis haut la main ! Ces histoires permettent de nous toucher au plus profond de nous et de révéler nos vraies valeurs. Celles qui comptent vraiment plus que tout pour nous et si on met le doigt dessus, c’est plus facile ensuite d’agir en accord avec elles et d’être plus en Harmonie avec soi-m’aime !
Belle lecture à vous et n’oubliez de suivre notre page facebook !
Ellega
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