ETHIQUE / PARTAGE,  INSPIRATION,  SIMPLICITE / NATUREL

Mariage – Tenues, bijoux et coiffure – Chapitre quatre

Chère Harmonie,

Oui, dans ma dernière lettre, j’ai omis de parler de ma robe, la fameuse ! Et je sais, c’est ce qui intéresse le plus ! C’est la question qu’on pose à toutes les futures mariées.  » Mais alors, ta robe ? Tu l’as trouvé ? Elle est comment ?  »

La robe

En toute honnêteté, bien sûr que j’ai regardé sur Etsy. J’ai lorgné sur toutes les robes possibles et imaginables dans la semaine qui a suivi la demande en mariage. Oui, j’ai écumé tous les mots-clefs ! J’ai même rêvé devant des robes avec des voiles, des voiles et des voiles, mais je savais que ce n’était pas pour moi !

Après la frénésie des premiers jours, j’ai vraiment mis cette recherche de côté, car je ne savais vraiment pas ce que je voulais (au final, je m’en suis occupé que 6 mois avant le mariage ce qui est très juste.) J’avais une idée bien sûr de ce à quoi devait ressembler cette robe, je l’imaginais :

  • fluide,
  • agréable à porter, confortable,
  • en matière naturelle,
  • sur mesure pour qu’elle soit adaptée à ma morphologie

Très vite, l’idée que ça soit une tenue que je puisse reporter à émerger. En effet, j’ai vite été confronté au problème du prix. Je n’envisageais pas de dépenser autant d’argent pour cela. Il a fallu me rendre à l’évidence, la robe de mariée restait un gros budget. Alors, il fallait absolument que je puisse la reporter par la suite. J’ai continué à fouiller Etsy, mais les matières naturelles étaient rares et les coupes dans ces matières ne me plaisaient pas.

Pourquoi pas du sur-mesure ?

J’étais perdue quand j’ai entendu parler de couturière sur l’Alsace. Sauf que la première que j’ai rencontrée lors du Wild Wedding festival m’a rembarré quand je lui ai donné mon budget max. J’ai donc abandonné cette idée. Jusqu’à ce qu’à force de recherche, j’en trouve deux autres auxquelles j’ai envoyé un message sur Facebook. Une d’elle m’a également renvoyé dans mes pénates quand j’ai annoncé mon budget. 

Seule Debocollection a pris la peine de s’intéresser à mon projet que j’avais un peu peaufiné. J’imaginais une tenue en 3 parties. Une jupe et un haut en lin et un deuxième haut à mettre en superposition en dentelle de coton. Le but étant que ces trois parties soient portables séparément dans un autre contexte que mon mariage.

Si d’abord, elle ne pensait plus avoir de place pour réaliser ma robe. En effet, je l’ai contacté 6 mois avant le mariage ce qui était juste. Elle est revenue vers moi rapidement pour me dire que mon projet lui plaisait tant qu’elle se débrouillerait pour me caser entre les autres mariées. On a donc pris un rendez-vous de discussion pour voir si on arrivait à se mettre d’accord.

Pour ne pas avoir de regret, j’ai tout de même pris rendez-vous dans 3 autres boutiques le même jour. Deux boutiques de mariage classique et une boutique de robe de mariée de seconde main. La seconde main était mon autre piste. J’avais d’ailleurs fouillé pas mal Vinted, mais je ne trouvais aucune robe qui me plaise et à ma taille. 

Les essayages

Je suis allée faire les essayages avec ma maman, ma sœur, ma mamie et ma tata lolo. Ce fut une journée marathon, mais riche en émotions !

J’étais plutôt stressée, car je ne savais pas comment ça se passait. J’imaginais que je serais en sous-vêtement devant des vendeuses peut-être pas très tolérantes. J’avais donc mis une brassière au cas où et je m’étais épilée… (cf. article et celui-ci

On a d’abord été à point mariage, une boutique plutôt low cost du mariage.

Au final, j’ai découvert du coup que dans les boutiques de mariées, ils n’avaient pas toutes les tailles. Ils ont plutôt des robes entre 40 et 44 afin que ça aille au plus sur de futures mariées possibles. Comme je fais un petit 36, toutes les robes étaient trop grandes pour moi. C’est donc difficile de se projeter. 

Ainsi dans la boutique point mariage, plutôt low-cost, la vendeuse se contentait de tenir derrière moi le trop de tissu. J’ai découvert aussi qu’on ne pouvait pas essayer les robes sans un soutien-gorge de la boutique (je ne sais toujours pas pourquoi.) Il était donc difficile pour moi de me sentir à l’aise et de voir ce que cela donnerait sans. 

Au-delà de ça et de la luminosité pas terrible du magasin, la vendeuse était sympathique. Je lui ai indiqué que je cherchais une robe simple de style plutôt bohème et fluide. Elle a vite capté le style et m’en a sorti 4. Même si finalement, elle m’a laissé essayer 7 robes (alors qu’ils s’arrêtent à 3 normalement) et de réessayer plusieurs fois les mêmes. Je vous mets quelques photos des essayages :

On a enchaîné avec Sposa couture. Une boutique haut de gamme.

La différence était flagrante, à la fois au niveau :

  • des prix, au niveau de la façon de choisir les robes (sur catalogue cette fois et non dans le magasin)
  • la taille de la cabine d’essayage.
  • les compétences des vendeuses. Elle était couturière et reprenait chaque robe sur moi à l’aide d’épingles. Ça prenait donc beaucoup plus de temps.

Encore une fois, la vendeuse était sympathique. Elle m’a fait essayé beaucoup plus de robes que normalement et a accepté que je les réessaye quasi-toutes. Mais une nouvelle fois, malgré la beauté des robes, je me sentais déguisée dans chacune d’elle. Je vous mets à nouveau quelques photos : 

En sortant de cette boutique, j’étais certaine que je n’y achèterais rien, car tout était beaucoup trop cher.

Désirée-mariage, boutique de location et de seconde main

Nous nous sommes donc rendues à la 3ème boutique, une boutique d’occasion. J’avais donc assez peu de choix. En effet, je ne pouvais essayer que les robes qui étaient à ma taille directement. Et les tailles de max 2 tailles au-dessus de la mienne, car au-delà, elles ne pouvaient pas être retouchées à ma taille. Je n’en ai essayé donc que 3, mais j’ai eu un petit coup de cœur. Je vous montre la robe qui m’a plu : 

La vendeuse et propriétaire de la boutique était également adorable et pleine de bons conseils. Je suis sortie de cette boutique pleine de doutes. J’aimais beaucoup cette robe dans laquelle je me sentais à l’aise et moi-même, mais elle était lourde, épaisse et surtout en satin de polyester… 

Après un repas, j’ai décidé d’aller voir la couturière quand même pour avoir son avis.

Rencontre avec Déborah de Debo collection

Premier rendez-vous

Nous sommes arrivées très en retard à ce rendez-vous. En effet, on avait pris beaucoup plus que 1 h 30 par boutique. 1 h 30, c’est à priori le temps moyen par mariée en boutique. On était lessivées chez elle, dans son petit atelier, tout cocooning, dans une atmosphère scandinave. Elle nous a servi une tisane des jardins de Gaïa et on a discuté du mariage. 

Elle a vraiment voulu savoir comment on organisait notre mariage, ce qu’on avait prévu. Y avait vraiment cette impression de discuter avec une amie et son intérêt faisait vraiment plaisir. Elle a ainsi cerné notre personnalité et on a ressorti les photos d’inspiration que je lui avais envoyées. 

Elle a rassuré mes doutes sur le fait d’associer lin et dentelle. On a du coup décidé de partir sur un haut crop-top, une jupe longue et un haut manche 3/4 en dentelle. On a fait un essai dans du tissu qu’elle avait dans son atelier pour voir ce que ça pouvait donner.

On a alors plus eu de doute, c’était ça ! Ça ressemblait étrangement à la robe essayée dans le magasin de seconde main, non ? Mais là, ça pouvait être totalement sur-mesure, en 3 parties pour pouvoir reporter et je pouvais choisir les matières. Ce qu’on a fait tout de suite : du lin ivoire pour le crop-top et la jupe et de la dentelle de Calais 100 % coton pour le petit haut par-dessus. 

Elle a donc directement pris mes mesures et on est reparti de ce rendez-vous ravies, surtout moi et on a attendu son croquis et devis qui n’ont pas tardé à venir.

Deuxième rendez-vous

Nous y sommes retournés, mais cette fois juste avec ma maman pour le premier vrai essayage de ma tenue environ 3 mois après le premier rendez-vous. Je vous mets ci-dessous les photos : 

On voit sur mon visage que j’étais ravie. Elle a donc recoupé la longueur de jupe en fonction de mes chaussures (que je n’avais pas encore trouvé, mais j’ai décidé ce jour-là de partir sur des chaussures complètement plates). Déborah a donc vérifié ses mesures, ajusté certaines choses. On a décidé finalement de laisser une mini-traîne qui n’était pas prévue à la base et de ne pas cintrer la robe, mais de la laisser comme elle était là et de la cintrer après le mariage quand on la raccourcirait. 

Enfin, Déborah nous a demandées s’il y avait un petit détail qu’on voulait rajouter quelque part comme un bouton particulier sur le haut en dentelle.

J’ai aussitôt pensé à utiliser une des pierres semi-précieuses que m’a léguées mon grand-père paternel. Il fallait juste qu’on trouve un moyen de la fixer sur un bouton. 

J’étais super contente en sortant de ce rendez-vous, mais bien sûr, j’ai cogité après et je me suis fait la réflexion que je ne l’a trouvé pas assez fluide à mon goût. Mais c’est la matière, le lin qui ne pouvait évidemment pas rendre la souplesse d’une mousseline par exemple.

Dernier essayage

En attendant le dernier essayage durant lequel je récupérerais ma robe, un mois avant le mariage, ma maman a cogité sur le bouton. Elle a fini par trouver une solution. On a alors choisi dans la collection de pierre, une petite pierre de lune.

Je me suis aussi dit qu’on pourrait rajouter sur les fermetures éclairs de la jupe et du crop-top. Oui, il était hors de question d’avoir des boutons, ce n’est pas pratique et c’est moche, hein tata lolo ? Les petites breloques plumes qu’on avait utilisé pour les marque-pages invitations.

On est donc allée à ce dernier rendez-vous (ma sœur, ma maman et moi) avec mes chaussures définitives cette fois (mais j’y reviens.) et les petites babioles à rajouter. Là, on a été un peu surprise, car le lavage avait distendu la jupe (ou j’avais maigri). Déborah a dû reprendre de 5 bons centimètres la taille. Le reste était nickel, par contre elle avait finalement rajouté une traîne plus conséquente. Elle trouvait que la petite traîne ne rendait pas bien et elle avait bien raison. Elle a repris la longueur un peu et a refait les finitions puis ajouter les petites breloques. 

On est donc reparties ravies avec ma robe dans sa housse et quelques poils de chat de la jolie minette récupérée quelques jours plus tôt par Déborah. 🙂

J’avais donc la robe de mes rêves. Maintenant le mariage passé, il ne me restera plus qu’à la ramener chez Déborah pour la retoucher afin que je puisse la reporter dans d’autres occasions. On enlèvera probablement la traîne, on cintrera la jupe et la fendra. Peut-être que je teindrais le tout avec des plantes si le cœur m’en dit.

Et les bijoux ?

Les alliances, pardi !

Les bijoux les plus importants sont évidemment les alliances.

Pour moi, l’affaire était dans le sac depuis l’achat de nos bagues de fiançailles. J’avais repéré le magnifique anneau avec des fleurs de cerisiers chez Eileen & Sam. J’hésitais juste sur l’or ou l’argent. Finalement, mon chéri a tranché pour l’or et il avait raison comme ça, je peux porter les deux bagues au même doigt 🙂

Pour mon chéri, nous n’avons pas trouvé chez Eileen & Sam. Elle ne fait quasiment pas de bijoux pour homme. Il a donc cherché sur Etsy et finalement son choix s’est porté sur une alliance de chez Dis moi Céline.

Un ou deux colliers ?

Ah, les colliers ! Il y en avait tant qui me plaisait ! J’avais envie d’un collier avec des cristaux, de collier avec plusieurs rangées… Bref, si je m’écoutais, j’achèterais sans arrêt plein de bijoux, mais c’est idiot, car je n’en porte quasiment pas. J’ai fini donc par choisir un collier intemporel de chez Eileen and Sam sur lequel je louchais depuis des semaines. 

Je parle du collier pleine lune. Je l’ai reçu pour Noël et à partir de là, je n’ai fait que le porter.

Tant et si bien que le jour de la cérémonie laïque où je comptais porter un bijou de famille offert par la grand-mère de Sébastien, j’ai oublié de changer de collier. 

Les boucles d’oreille

De la même manière que pour les colliers, je pourrais acheter des boucles d’oreille toutes les semaines, mais j’essaye de me raisonner. Il faut bien l’avouer, je ne porte au quotidien que des boucles d’oreille puces qui ne gênent pas pour dormir. En effet, enlever et remettre des boucles d’oreilles sans cesse, ce n’est vraiment pas mon truc. Et puis mes trous d’oreille se rebouchent vite. Si j’oublie une fois de mettre mes boucles, après ça me fait trèèès mal ! 

J’ai donc choisi une seule paire en forme de Lune (oui, j’aime les lunes) avec un visage de femme (#femmelunaire tmts). Elles viennent de chez Lucie Saint Leu (petite marque française comme Eileen and Sam). J’ai pris la version dorée.

Les bracelets

Je ne suis pas très bracelet, ça me gêne pour écrire au clavier. Mais ma belle-mère m’en a offert deux magnifiques, alors j’en ai porté pour le mariage. 

Un bracelet en pierre de grenat (Pour l’ancrage… C’est bon pour moi ^^). Ma belle-mère a chiné les pierres et m’a fait le bracelet ! 

Le second bracelet est une création fait main par une patiente dont s’occupe ma belle-mère : un joli bracelet dentelle tissé main tout à fait dans le thème du mariage.

La mise en beauté #cacherlamisère

Au-delà de la tenue, des bijoux… Il y a un point très important que j’avais volontairement mis de côté, car je ne suis pas à l’aise avec ça. Tu le vois venir entre mille, Harmonie ? Oui, je parle du maquillage ! 

Je ne me maquille jamais (à part du mascara quand la fatigue a pris vraiment trop le dessus), mais je n’ai pas une belle peau. J’ai de l’acné et des points noirs depuis l’adolescence. Et en dehors des périodes de grossesse, ma peau m’en fait voir. Ce n’est pas catastrophique, mais pas confortable. Surtout pour le jour de ton mariage où tous les regards seront braqués sur toi et que des dizaines de photos seront pris de ta trombine : photos qui te suivront toute ta vie.

J’aurais pu trouver une maquilleuse, mais je n’étais pas à l’aise avec l’idée. J’avais clairement peur d’un maquillage trop conséquent. Et même si j’avais voulu, ça me paraissait difficile de trouver une maquilleuse utilisant des produits bio. De plus, je ne voyais pas comment je pouvais encore casser un essai en Auvergne au vu de tout ce qui était déjà prévue. 

Cours de maquillage chez Koda cosmétique

3 mois avant le mariage, ma maman est tombée dans le journal sur un article parlant de Koda cosmétique. Koda cosmétique, c’est une petite boutique de produits d’hygiène et cosmétique naturels, bio, vegan et cruelty free qui a ouvert en 2019 à Strasbourg. Alors j’y suis allée au culot ! J’ai envoyé un mail pour demander s’il était possible d’avoir un cours de maquillage. Et la charmante propriétaire de la boutique, Charlotte, a tout de suite acceptée de nous faire un cours personnalisé à moi et à ma sœur. 

Lors de ce cours, elle a appris ma sœur à me maquiller. Elle nous a présenté les produits qu’on pourrait utiliser en fonction de ma carnation.

Ce qui a été génial, c’est qu’elle a compris que je voulais quelque chose de léger. Même si sur le coup, je trouvais que c’était énorme (je ne suis pas habituée.). Et aussi, qu’elle ne nous a pas du tout poussé à la consommation, et ça, c’est appréciable. Elle nous a listé les produits et accessoires dont on aurait besoin, en nous disant de regarder ce qu’on pouvait trouver chez nos amis/famille. Et elle nous avait fait des fiches récapitulatives pour avoir une antisèche le jour J. 

Les produits utilisés

J’ai donc fait le point, et je n’ai pas eu besoin d’acheter de pinceaux. J’avais déjà le mascara Lily lolo qui même si il n’est pas waterproof à l’avantage de ne pas couler même en cas de larmes (testé au mariage et approuvé en condition difficile du coup haha). 

J’ai finalement eu besoin d’acheter seulement une poudre dorée et un correcteur de la marque avril. Deux fards à paupières (recharge) et un rouge à lèvre de la marque Zao. Et pour la base de teint et le fond de teint, elle a bien voulu me faire des échantillons. En effet, ce genre de produit une fois ouvert doit être utilisé assez rapidement et étant donné que je ne m’en servirais pas en dehors du mariage, ça aurait été du gâchis. Pour le blush, l’enlumineur et le bronzer et la poudre à sourcils, c’est ma demoiselle d’honneur qui m’a prêté ces produits. 

Au final, le jour J, c’est donc ma sœur et ma demoiselle d’honneur qui ont eu la lourde tâcher de cacher la misère. Oui, il y avait de la misère, merci le manque de sommeil, le stress et les hormones ! Merci à elles ! Championnes ! Je ne peux pas trop vous montrer de résultat où on voit mieux que sur les photos suivantes pour la coiffure, mais ça donne une idée, non ? 

Enfin, une petite astuce pour celles qui voudraient se maquiller elle-même, mais ne le font pas généralement, le bon plan pour acheter des produits de qualité pour un petit prix, c’est Vinted ! Je l’ai découvert trop tard, mais c’est un super plan ! 

La coiffure

Encore quelques choses dont je me suis occupée au dernier moment. Je savais depuis le début que je voulais une couronne de fleurs dans mes cheveux, mais en dehors de cela, je ne savais pas. J’ai juste laissé poussé mes cheveux et suivis pleins de compte sur les soins des cheveux au naturel dans les mois qui ont précédés le mariage pour avoir des beaux cheveux et qui m’ont permis de retrouver mes boucles d’adolescentes (mais si ça vous intéresse, je pourrais vous faire un article dédié). 

Mais comme pour le maquillage, je suis nulle en coiffure et je trouvais compliqué de trouver une coiffeuse sur place. La grand-mère de Sébastien était coiffeuse, alors je lui ai demandé de me coiffer. On a du coup regardé des inspirations Pinterest avec elle, ma sœur et ma demoiselle d’honneur (cousine de Sébastien). On a pu faire des essais que le jour du mariage civil, mais on a dû improviser le jour du mariage car on avait pas vu la couronne avant le jour J et il fallait qu’elle tienne. 

Au final, ça a donné ça :

Les souliers de Cendrillon

Haaa, les chaussures ! Encore un sujet qui m’a pris la tête. Oui, je suis méga difficile en chaussures. Je savais que je voulais des chaussures confortables (d’autant que le lieu comprend des graviers et surtout de la pelouse et beaucoup d’escalier), donc des talons aiguilles, c’était hors de question. 

Après avoir décidé de ma robe, je me suis dit qu’une espadrille composée avec de la dentelle serait trop cool. J’ai alors trouvé une boutique sur Etsy dont l’éthique et les méthodes me plaisaient. J’ai donc commandé une paire.

Comme vous le voyez sur les photos, le 38 que j’ai commandé était beaucoup beaucoup trop grand. Et je n’étais du coup même pas sûre que la pointure en dessous m’irait et vu le prix des frais de port, j’ai abandonné.

Après ça, je me suis mise en quête d’un modèle similaire sur Vinted, mais sans trop de succès. En désespoir de cause, j’ai commandé 2 paires avant l’essayage de la robe, car il me fallait mes chaussures pour définir la longueur de la robe ! 

J’ai commandé donc ces deux paires ci-dessous, mais celle à talon compensé ne me plaisait pas du tout et les plates étaient trop petites. La couleur n’était pas bonne non plus.

J’ai tout de même apporté ces deux paires chez Déborah et après discussion, j’ai décidé de rester sur une paire plate et je me suis dit que finalement des baskets blanches, ça irait très bien !

Finalement, j’ai commandé la paire de basket virevolte colibri (elles ne sont plus disponibles.) de chez minuit sur terre (une marque de chaussure vegan, éthique et française) !

Vous avez ici un aperçu de nos chaussures (je parle de celles de Sébastien un peu plus bas)

Franchement, je n’ai pas regretté ce choix, car j’étais définitivement bien dans mes baskets et je sais que je pourrais très facilement les reporter ! 

La tenue du marié

Parlons peu, parlons bien ! Il a bien sûr fallu trouver une tenue à Sébastien, mon cher et tendre. Là, j’ai eu du fil à retordre ! Je dis « je », parce que bon, il n’a rien cherché, avouons-le ! On aurait pu faire faire sur-mesure, mais après s’être renseigné, ça coûtait plus cher qu’une robe de mariée et Sébastien n’était pas chaud. On s’est donc rabattu sur du prêt-à-porter puisqu’il ne voulait pas porter de costume de toute façon.  

Ses vêtements

Pour Sébastien, je galère toujours. Je dois à chaque achat de vêtement faire une entorse à mon désir d’acheter éthique et durable. De 1, les marques éthiques pour hommes sont nettement moins nombreuses, mais quasi-aucune (pour ne pas dire aucune parce que je n’ai peut-être pas tout exploré même si je n’ai rien trouvé) ne fait de très grandes tailles. Donc si jamais vous passez par ici et que vous avez des pistes, je prends les marques éthiques et durables qui font des tailles hommes au-dessus de 4XL !

J’ai écumé l’internet encore une fois, sans succès. Nous avons donc dû, comme à chaque fois, finalement nous replier sur les magasins de grande taille de Strasbourg à savoir Sizefactory et Capelstore. 

Pour limiter l’impact, on a choisi deux pantalons et deux shorts (un bleu marine et un beige pour les deux types) en Lyocell/Coton chez Size Factory et une chemise en lin bleu marine chez CapelStore.

Mais quelques semaines avant le mariage, je me suis dit qu’on avait pas assez de tenue pour les trois jours de mariage. J’ai donc commandé en désespoir de cause plusieurs chemises et un pantalon en lin sur la redoute. Au final, seule une chemise et le pantalon lui allaient. 

Ses chaussures

Le seul achat éthique a été ses chaussures. En effet, on a la chance qu’une marque éthique française de chaussure à savoir Faguo fait des grandes pointures. Il a donc choisi deux paires (une bleu marine et une avec imprimé végétal), une pour le mariage civil et une pour le mariage laïque de chez Faguo.

Au final, le jour de la cérémonie, il a mis la chemise en lin bleu et le pantalon en lin de la redoute et la paire de chaussures de Faguo à imprimer végétal.

C’était simple et sobre ! Ça lui ressemblait, il était à l’aise et c’est au final bien tout ce qui comptait ! 

Et pour la mairie ?

Avec tout ça, je ne vous ai pas parlé de nos tenues pour la mairie. En effet, nous n’avons pas porté la même chose, car ce n’était pas le même jour.

Pour Sébastien, il a porté une tenue 100 % Size Factory (pantalon corail, chemise en lin fleuri et veste bleu marine intérieur fleuri) acheté l’année précédente pour les deux mariages auxquels on avait assisté !

Pour moi, je voulais une robe porte-feuille ou type portefeuille simple blanche et fleuri que je pourrais reporter facilement. J’ai galéré pour trouver ce que je voulais et j’ai fini par me rabattre par une robe sur la redoute de la marque NATHAËL et d’être en viscose (y’a pire quoi !) qui a l’avantage d’être fabriquée en France ! 

J’ai cherché longtemps sur Vinted sans succès même si j’ai acheté deux robes sympas sur Vinted, mais qui finalement ne me convenait pas pour le mariage en tout cas !

Alors, on n’était pas beau et harmonieux ? 🙂 Tu l’auras encore une fois compris, Harmonie, notre but était de nous sentir nous, d’être à l’aise, de favoriser (même si ça n’a pas toujours été possible) des petits créateurs français ou au moins des matières naturelles ! Avoir une tenue habillée, mais que nous pourrons reporter sans souci dans d’autres occasions ! À bas la fast-fashion ! 

Et vous, comment avez-vous choisi votre tenue ? Qu’est-ce qui était ou est important pour vous ? 

Ellega

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.