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Pourquoi le « zéro déchet » ?

Chère Harmonie,

As-tu déjà vu la Terre vu du ciel ? Elle est si belle !

Et pourtant, même à cette échelle macroscopique qu’est la planète, l’humain étend son impact. Ce site représente les débris en orbite autour d’Elle, effrayant, non ? Si on se rapproche, on voit également les continents de plastiques. A notre échelle, on peut aussi remarquer les déchets au bords des autoroutes (1 demi tonne de déchets au km dans ma région, pour dire…), sans parler des déchets en forêt (A quoi pensent-ils ? j’essaye vraiment d’être bienveillante, mais quand je vois ça, je suis outrée…) et ce malgré nos systèmes de recyclage performants en France.

 

 

 

 

 

 

 

Et il ne s’agit évidemment que de la partie immergée de l’iceberg. Quand est-il des micro-plastiques présents dans les cours d’eau et dans les mers et océans ? Des tonnes de déchets plus ou moins toxiques enfouis dans les centres d’enfouissement ? Leur invisibilité ne les rend pas moins nocifs, au contraire !

De mon côté, je me suis sentie concernée très tôt par cette problématique, j’ai d’ailleurs orienté mes études en ce sens. Je voulais vraiment améliorer les choses. Ce besoin d’allier mes convictions à mon travail me conduisit à la gestion des déchets. Au final, mon emploi ne me donna pas la sensation de faire vraiment une différence. Pourtant, je devais faire ma part pour me sentir en accord avec moi-même, je pris alors la décision de m’impliquer davantage dans ma vie privée, pour combler mon incapacité à changer les choses à plus grande échelle. Commencer du bas pour aller vers le haut ! Toujours !

Composteur ou lombricomposteur (en plastique malheureusement après un essai raté à partir de contenant de la poissonnerie) ont pris place en fonction de mon habitat du moment. Tri du verre et des plastiques, papiers, métaux ne m’a jamais quittée depuis mes 7 ans. Je pensais en faire déjà beaucoup et pourtant les initiatives de personnes inspirées et volontaires se multipliant, je réalisai que je pouvais tendre vraiment vers le zéro déchet !

Je suis encore sidérée de me rendre compte aujourd’hui que j’avais beau avoir toutes les cartes en main avec mes études et mes convictions, je n’envisageais pas que cela soit possible avant d’en avoir des exemples concrets tel Béa Johnson pour ne citer qu’elle. Comment pouvais-je être aveugle et étriquée dans mon imagination à ce point ? (Vous voyez, je ne suis pas encore bienveillante avec moi-même sur certains points, mais j’y travaille, après tout est-ce important maintenant que j’ai compris et que je fais plus ?)

Depuis, j’essaye d’acheter au maximum en vrac (les seules difficultés reposant sur le fait du choix entre du local et du non emballé pour certains produits) ou en contenant recyclable (en favorisant le verre). Je raisonne également mes achats, mais je reviendrais sur ce sujet une prochaine fois (encore un point où ma bienveillance envers moi-même est mise à rude épreuve). J’ai remplacé un bon nombre de choses chez moi telles les éponges, les cotons…

Si cela peut en inspirer certains, voilà une liste de ce que j’ai mis en place au fur et à mesure (dans l’ordre croissant de réalisation) :

Faire sa lessive soi-même à partir de savon en vrac (ou autre si vous avez) et de bicarbonate.

– Remplacer l’adoucissant par du vinaigre blanc (ça étire un peu les fibres donc attention au dosage)

– Remplacer tous les produits d’entretien par du vinaigre blanc (macéré avec des épluchures d’agrumes si vous voulez le parfumer), du bicarbonate de sodium, du savon noir et des huiles essentielles si vous voulez parfumer.

Récupérer des contenants de toute taille en verre à droite à gauche, les nettoyer pour pouvoir stocker ses aliments.

S’équiper en sac à vrac en tissu lavable de préfèrence (récupération de tote bag gratuit dès que j’en avais l’occasion) pour les boutiques qui n’acceptent pas que l’on viennent avec nos propres bocaux directement.

– Coudre des cotons lavables (trop cher pour moi d’en acheter) pour remplacer les cotons classiques.

– Terminer tout ses produits cosmétiques pour passer à des huiles végétales, huiles essentielles et hydrolats en contenant en verre.

– Remplacer les cotons-tiges par des oriculis (mon chéri coince encore de ce côté).

– Réaliser des tawashi et des chiffons avec des vieux tee-shirt et collant troué.

– Supprimer les gels douches et shampoings et les remplacer par :

  • version soft : des savons saponifiés à froid (SAF) (plus d’infos ici , ici ou ici) et des shampoing solides,
  • version toppisime pour moi : carrément du water-only ou du no-poo pour les cheveux et du no-soap (cf. cette vidéo, celle-là et  celle-ci ) si cela vous convient ! (mais là on va au-delà du zéro déchet, quoique ? Pas du tout de déchet de fabrication dans ce cas et si on réfléchit cycle de vie du produit, c’est bien plus zéro déchet de ne rien utilisé en fait)
  • De mon côté, je pratique un mélange des deux, j’utilise encore du savon dans certains cas pour le corps et concernant le no-poo, je ne peux pas le pratiquer tout le temps, en effet j’ai réussi à espacer mes shampoings, mais un lavage au shampoing solide reste nécessaire une fois sur 3. J’alterne donc rhassoul, savons SAF et shampoing solide pour l’instant, mais si vous avez une alternative au shampoing solide, je prends car je ne suis pas fan de la quantité de tensio-actif.

Bref, les articles, vidéos et livres à ce sujet sont légions, je ne vais donc pas m’étaler davantage, mais avec cette petite liste, vous avez déjà un certain nombre de petites actions qui peuvent faire beaucoup de différence.

Pour être en accord avec mes convictions, voilà donc comment je résous mon effroi face à l’amoncellement d’ordure sur Terre, en faisant ma part de colibri pour la réduction des déchets ! Ces actions qui, en plus, facilitent mon quotidien me permette d’être mieux dans ma tête (et dans mon corps aussi) et surtout de me sentir plus en harmonie avec le monde ! Et vous, le zéro déchet (c’est un idéal nous sommes bien d’accord), ça vous parle ?

Ahh, Harmonie, j’ai tellement de chance de vivre sur cette belle planète, je ne veux pas l’abîmer et je te parlerais la prochaine fois d’une façon de poursuivre le zéro déchet pour la planète, mais aussi en soi, dans sa maison pour se re-connecter à la Vérité en somme. Vous devinez de quoi je vais vous parler ?

                      

Ellega

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